Le Capitan/V

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V. Les plumes rouges
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À la grande surprise de Capestang, la porte s'ouvrit instantanément. Sa surprise devint de la stupéfaction quand il vit que cette porte lui avait été ouverte non par un valet endormi, mais par un alerte gentilhomme. Et cette stupéfaction elle-même tourna à la sensation de cauchemar lorsque dans ce gentilhomme, il reconnut le jeune Henri de Ruzé d’Effiat, marquis de Cinq-Mars, avec qui, sur les bords fleuris de la Bièvre, à propos de Mlle Marion Delorme – ou plutôt hors de propos – il avait eu querelle. Instinctivement, et avant d’entrer, le chevalier rabattit son feutre sur ses yeux et, d’un pan de son manteau, dissimula son visage.

En effet, chose bizarre, inexplicable, c’était bien le marquis de Cinq-Mars, qu’il voyait, et il se demandait s’il ne se trouvait pas en présence d’un sosie, d’un autre lui-même, d’une parfaite copie de Capestang ! Il portait un manteau violet : Cinq-Mars se drapait dans un manteau violet de même forme ! Il avait revêtu un pourpoint et des hauts-de-chausses de velours gris fer : Cinq-Mars portait des hauts-de-chausses et un pourpoint gris de fer ! Il avait parfaitement remarqué la forme de son feutre orné d’une plume rouge : Cinq-Mars était coiffé du même feutre à plume rouge !

"Or çà ! songea le chevalier en entrant, je vis en pleine magie, je nage dans de la fantasmagorie. Je sens le sorcier. Je sens le fagot. Je brûle, ou Dieu me damne !"

"Vous arrivez bien tard ! fit Cinq-Mars.

— Ah ! ah ! se contenta de grogner Capestang.

— Enfin ! Vous connaissez le chemin, n'est-ce pas ?

— Heu !…

— A votre gauche, au bout du couloir. Allez vite. On vous attend. Et nous avons encore deux retardataires.

— Oh ! oh !

— La séance est commencée depuis une heure. A propos, ce n’est pas pour vous retenir, monsieur, mais vous avez le signe à l’épée, n’est-ce pas ?

― Parbleu !"

À tout hasard, Capestang sortit de dessous son manteau son épée, sur la poignée de laquelle Cinq-Mars jeta un rapide coup d’œil.

"C'est bien, dit le jeune marquis. Allez vite."

"Je veux que le diable me torde le col ou m’étripe si je ne suis pas destiné à me heurter cette nuit à tous les genres de folie possibles et impossibles", grommela Capestang en s’éloignant dans le couloir qui lui avait été indiqué.

Au bout du couloir, Capestang ouvrit une porte et se trouva dans une salle déserte. Mais du fond de cette salle, de derrière une autre porte, lui arriva alors un bruit confus de voix. Le cœur battant, il s’approcha. Devant la porte, il s’arrêta.

"Écouter à la porte ? murmura-t-il. Fi ! ce serait œuvre de laquais. Entrer ? c’est risquer de me faire tuer. Car, de toute évidence, les gens qui sont là ont quelque formidable secret à garder. M’en retourner ? Ce serait me livrer à tous les aiguillons de la curiosité, et j’en deviendrais enragé, je me connais. Laquais ? Tué ? Enragé ? Lequel des trois pèse le moins ?... J’entre ! Arrive qu’arrive !"

Dans la pièce où il pénétrait ainsi, une vingtaine de personnages étaient assis. Ils étaient tous porteurs des mêmes costumes, pourpoint gris de fer, manteaux violets, feutres gris à plumes rouges. Trois de ces hommes qui occupaient des fauteuils placés sur une sorte d’estrade basse paraissaient présider cette assemblée.

Au moment où le chevalier entra, toutes les têtes se tournèrent vers lui, puis, sans que cette entrée eût paru provoquer de surprise, l’assemblée se remit à écouter l’un des trois hommes qui parlait avec une sorte d’emphase dans la parole, l’attitude et le geste.

Capestang remarqua que la plupart de ces gens étaient masqués. Il remarqua que nul ne s’étonnait de son arrivée. Il remarqua qu’on ne lui demandait pas son nom. De toutes ces remarques, il conclut que les personnages rassemblés ne se connaissaient pas entre eux et que le costume seul ainsi que le mystérieux signe à l’épée suffisaient. Il salua donc gravement, s’assit et fit comme les autres, c’est-à-dire qu’il écouta ou du moins il voulut écouter : mais juste à ce moment, l’homme terminait son discours. Un tonnerre de bravos salua cette fin d’un discours que Capestang n’avait pas entendu. En revanche, il entendit ses voisins crier à tue-tête :

"Vive le comte d'Auvergne, duc d’Angoulême ! VIVE CHARLES X !..."

Et tout aussitôt les mêmes voix répétèrent ce cri qui fit frissonner Capestang :

"Vive notre roi Charles dixième !"

"Charles X ! murmura le jeune homme. Et notre sire Louis XIII, qu’en fait-on ? Il n'est pas mort, que je sache."

Charles d’Angoulême comte d’Auvergne rayonnait. Capestang l’examina, le pesa pour ainsi dire d’un coup d’œil. C’était un homme d’environ quarante-six ans, les tempes grisonnantes, la figure très belle, l’œil audacieux, le sourire amer ; il était de haute taille, mais aussi d’élégante allure. Son visage avait cette pâleur de peau des gens qui ont passé de longues années au fond des prisons ; et, en effet, il y avait à peine un an que le fils de Charles IX venait de s’évader de la Bastille, où Henri IV l’avait fait jeter pour se débarrasser de ses conspirations.

Pendant que le duc d’Angoulême rayonnait, ses deux voisins de droite et de gauche souriaient d’assez méchante humeur.

"Qui sont ces deux-là ? se demanda Capestang. Des chevaliers de la Triste-Figure ?"

Et comme pour répondre à cette question muette, celui qui était assis à droite du comte d’Auvergne se levait et disait :

"Moi, prince de Joinville, duc de Guise, malgré les droits incontestables de la maison de Lorraine au trône de France, droits établis par mon illustre père Henri le glorieusement balafré, je déclare m'incliner devant le choix que viennent de faire les gentilshommes présents, et, à mon tour, je crie : Vive Charles X !"

"Le duc de Guise ! murmura Capestang. Mordieu ! Je suis en opulente compagnie... opulente ou insensée... les deux, sans doute ! A moins que tout ceci ne soit un rêve !"

Celui qui était assis à la gauche du comte d’Auvergne se levait alors, et, un peu pâle, les lèvres serrées par l’envie, prononçait par l’accent contraint des paroles que Capestang écouta en songeant :

"Hum ! on dirait que chaque mot lui déchire la gorge… Il va avaler sa langue !"

"Moi, disait celui qui parlait si à contrecœur, moi, Henri II de Bourbon, prince de Condé, bien que je sois de la famille royale, bien que mon écu porte les trois fleurs de lis, je ratifie le choix qui vient d’être fait, et salue M. le duc d’Angoulême pour notre roi légitime."

"Le prince de Condé ! murmura Capestang. Décidément, je suis en royale société. Si cela continue, il me semble qu’il va me pousser une couronne sur la tête, à moi aussi !"

La tempête d'applaudissements provoquée par les déclarations du duc de Guise et du prince de Condé s'apaisa ; le duc d'Auvergne [1] venait de faire un geste, et s’était avancé d’un pas en avant de son fauteuil. Et vraiment il avait haute mine et royale allure.

"Messieurs, dit Charles, comte d’Auvergne, et duc d’Angoulême, les paroles qui viennent d’être prononcées par mes illustres cousins le duc de Guise et le prince de Condé portent le dernier coup à l’autorité de ce roitelet que tous nous jugeons indigne de régner sur la première noblesse du monde. Mon cœur enivré de reconnaissance crie merci au très noble fils de Lorraine. L’épée de connétable, quand je serai sur le trône, ne saurait être portée par un plus digne. Et à ce titre de connétable de nos armées, il conviendra d’ajouter celui de lieutenant général de notre royaume."

Un murmure flatteur accueillit cette nomination, car c’en était bien une. Guise salua d’un air froid. Il était évident qu’il avait espéré autre chose de cette assemblée.

"Quant à mon illustre compétiteur le prince de Condé, continua le prince d'Auvergne [2], il me semble que rien ne saurait mieux récompenser son désintéressement (il y eut de furtifs sourires dans cette réunion qui connaissait l’avarice de Condé), que le gouvernement général de la Gascogne, de la Guyenne et de la Navarre, avec pleins pouvoirs civils, militaires et financiers."

À ce dernier mot, le visage du prince de Condé s'éclaira d'un sourire blafard. Il salua et tout aussitôt parut se plonger dans une méditation profonde. Il digérait le morceau royal qu’on venait de lui jeter et calculait le rendement probable des impôts dans les provinces qu’il aurait à gouverner.

"Quant à vous ducs, comtes gentilshommes qui, avec moi, rêvez de relever le prestige de la noblesse française, je ne vous promets rien parce que vous avez droit à tout. Je ne veux rien être que le premier gentilhomme du royaume et l’exécuteur de vos désirs. Que chacun de vous, donc (un profond silence ; on eût entendu la respiration des appétits qui soulevaient ces vingt poitrines), que chacun, à notre prochaine assemblée, me remette la liste de ses volontés pour lui et les siens : je dis ses volontés ; d’avance, je les ratifie."

Pour le coup, les applaudissements devinrent frénétiques.

"Il pleut des couronnes, fit Capestang en lui-même, des spectres, des sacs d’écus, des épées de connétables, des gouvernements, c’est la manne dans le désert, c’est l’ondée sur la terre altérée ; si je demandais quelque chose, puisqu’il n’y a qu’à demander ? Que demanderais-je bien, voyons ?"

"Messieurs, continuait le comte d’Auvergne, voici donc terminée par votre décision la querelle qui nous divisait, mes cousins de Guise, de Condé et moi. Je prends ici l’engagement solennel de respecter les droits et privilèges de la noblesse. Le comte d’Auvergne, messieurs, a trop souffert de l’arrogance royale pour qu’en montant sur le trône Charles X oublie que sans vous le pavois n’a plus d’appui et s’effondre. Vous criez : « Vive Charles X ! » Je crie : « Vive la noblesse ! » Et ce sera l’idée de mon règne… Maintenant, dispersons-nous. A notre prochaine assemblée, qui aura lieu dans Paris, le 22 août, en mon hôtel, je vous indiquerai les mesures prises en notre conseil secret pour faire aboutir enfin nos résolutions. Souvenez-vous que de graves périls nous restent à courir. Nous devons d’abord nous débarrasser de l’intrigante Marie de Médicis ; puis de ce pleutre qu’on nomme Concino Concini, puis de cet oiseleur, de ce misérable fauconnier qui finirait par détenir la fortune du royaume si nous n’étions là… Albert de Luynes ; puis enfin, de cet ambitieux effréné : le duc de Richelieu, l’évêque au regard de maître ! Il est impossible que des Rohan, des Bouillon, des Montmorency, et tant de hauts seigneurs demeurent plus longtemps sous la menace de ce prêtre armé d’une férule."

Ici la voix du comte d’Auvergne devint plus sourde. Ses mains furent agitées d’un tremblement. Une ombre descendit sur son front, tandis qu’un éclair livide jaillissait de ses yeux. Et dans le silence tragique soudain tombé sur l’assemblée, il ajouta ces paroles :

"Je vous indiquerai aussi par quels moyens nous devrons arriver à ce que le trône de France soit libre... Messieurs, vous avez condamné l’adolescent qui s’appelle Louis XIII. Votre sentence sera exécutée !..."

Un frisson parcourut l'assemblée des conjurés tout pâles. Le duc d’Angoulême, comte d’Auvergne, acheva avec une funèbre solennité :

"Comment ? Je vous le dirai. Mais dès cet instant, messieurs, je pourrais presque découvrant ma tête (le comte d’Auvergne se découvrit, tous les assistants l’imitèrent) et ployant le genou comme le héraut annonciateur des trépas royaux (le comte mit un genou à terre), oui, messieurs, je puis dire : le roi est mort !...

― Vive le roi !" grondèrent sourdement les conjurés, les mains étendues dans un geste de serment et les yeux fixés sur Charles, comte d’Auvergne et duc d’Angoulême.


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L’auberge de la Pie-Voleuse était maintenant silencieuse. Le père de Giselle avait retrouvé à la porte de l’auberge celui qu’on avait pris l’habitude d’appeler marquis de Cinq-Mars, et qui, en réalité était comte, son père vivant encore. Charles d’Angoulême serra dans ses bras avec une effusion de reconnaissance le fils du vieux marquis, auquel il devait d’avoir été choisi, élu roi de France.

"Cher enfant, lui murmura-t-il à l'oreille, vous pouvez envoyer un cavalier à votre noble père pour lui dire que votre mariage avec ma fille est conclu. Dans une heure, venez me rejoindre, je vous présenterai à votre fiancée, à Giselle."

Et Cinq-Mars avait pâli. Cinq-Mars avait poussé un soupir, et, tout bas, murmuré un nom qui n’était pas celui de Giselle ! Puis le comte d’Auvergne, accompagné du duc de Guise et du prince de Condé, était sorti de l’auberge. Il s’était dirigé vers la maison que l’hôtesse de l’auberge avait signalée à Capestang comme étant hantée. Il en avait ouvert la porte, il était entré avec ses deux compagnons, et il avait monté l’escalier. En haut, il cria :

"Holà, Bourgogne ! Holà, Raimbaud ! Holà, maroufles ! Où êtes-vous ?"

Le silence effrayant qui pesait sur la maison lui renvoya au cœur la répercussion de cet effroi qui semblait émaner de lui, car le silence, comme les ténèbres, a sa signification sinistre.

"Giselle ! cria le comte d’une voix angoissée. Messieurs, excusez-moi, je tremble, j’ai peur, je pressens quelque malheur après la joie immense de tout à l’heure. Quoi ! personne ? pas un bruit !... Ma fille !... mon enfant !... ma Giselle !..."

Charles d'Angoulême n'était plus Charles X... il était le père. Il oubliait tout, trône, conspiration, rêves de gloire... Il s’élançait, parcourait la maison, ouvrant les portes, appelait, suppliait, et enfin, affolé, certain que Giselle, que sa fille adorée n’était plus là, il entrait dans la salle où le souper avait été préparé… Il jetait des yeux hagards sur la table à demi en désordre ; à pas vacillants, comme si la fatalité l’eût conduit par la main, il s’approchait de la cheminée, saisissait le parchemin placé là en vue de quelque acte à signer… le lisait d’un trait, et alors il poussa une déchirante clameur :

"Un misérable, un truand s'est introduit ici !... C'est lui, oh ! il n'y a pas à en douter ! C’est cet homme qui a signé Capestang ! C’est lui qui m’a enlevé ma fille !... oh !... ma Giselle... ma..."

Le reste se perdit dans un gémissement lugubre. Le comte d’Auvergne, duc d’Angoulême, celui que les conjurés appelaient Charles X, tomba à la renverse, tout d’un bloc, assommé, foudroyé...

Le duc de Guise et le prince de Condé accourus aux cris de celui qui venait d’être choisi pour roi de France, se penchèrent sur lui, et durant quelques silencieuses minutes, le contemplèrent. Ils étaient pâles tous deux. Qui sait quelles pensées pouvaient agiter l’esprit de ces hommes qui, tous deux, rêvaient le trône ? D’un même mouvement lent, ils se redressèrent et se regardèrent fixement, le corps étendu entre eux, à leurs pieds en travers.

Et à mesure qu'ils se regardaient ainsi, peut-être lisaient-ils dans l'âme l'un de l'autre, et ce qu'ils lisaient, ce qu’ils voyaient, ce qu’ils devinaient l’un chez l’autre devait être effroyable... Car ils devenaient livides, plus blancs que le comte d’Auvergne évanoui. Enfin Condé parla le premier. D’une voix basse et rauque, il murmura :

"Est-ce que vraiment vous acceptez la décision prise tout à l’heure ?

― Non ! fit Guise, les lèvres dures. Et vous ?

― Non !" répondit sourdement Condé.

Il recula de deux pas, et gronda :

"S’il allait ne pas se réveiller ! Si nous pouvions dire ce qu'il disait tout à l'heure : le roi est mort !"

Guise de nouveau, se pencha, haletant, sombre, fatal, et sûrement un reflet de meurtre passa dans cette seconde sur ce front, comme l’éclair sur les nuées noires… Sa main frémissante alla chercher comme à tâtons, quelque chose qui luisait à sa ceinture de cuir. A ce moment, le comte d’Auvergne ouvrit les yeux !

"Trop tard !" rugit en lui-même Condé.

Guise lâchait la poignée d’un court poignard qu’il portait à la ceinture… et à son tour, il recula : le comte d’Auvergne se redressait sur un genou, puis se remettait debout !

"Messieurs, bégaya-t-il au bout de quelques instants, pardonnez à ma douleur...

― Douleur paternelle bien naturelle, dit Guise d’une voix qui tremblait un peu. Une fille si charmante !

― Elle eût été l'ornement de votre cour, sire ! fit Condé.

― Il n'y a plus de cour, plus de sire pour moi ! dit le père de Giselle en étouffant un sanglot. Jusqu’à ce que je l’aie retrouvée, je ne suis que l’ombre de moi-même. Jusqu’à ce que j’aie mis la main sur ce misérable qui a osé laisser son nom sur ce parchemin où nous devions apposer nos trois signatures, je ne vis plus… messieurs... oh !… messieurs, je suis brisé. L’hospitalité que je comptais vous offrir ici serait..."

Les sanglots interrompirent le malheureux père frappé au cœur.

"Ne vous inquiétez pas, fit le duc de Guise, nous avons nos chevaux et nos laquais à la Pie-Voleuse..."

"Et en attendant, nous ne signons pas !" songea Condé tout joyeux.

Et Guise, de son côté, songeait :

"Mon bras vient d'hésiter une seconde... c'est peut-être la couronne que je viens de perdre ! Lorsque j’ai frappé Saint-Pol, je n’ai pas tremblé... et maintenant..."

"Remettons donc à plus tard le suprême entretien que nous devions avoir ici, reprit le comte d’Auvergne en domptant sa douleur. Messieurs, je monte à cheval, et, au risque d’une arrestation, au risque de la Bastille, au risque même de ma vie, je cours à Paris, je le fouillerai rue par rue, pierre par pierre, mais ce Capestang, quel qu’il soit, noble ou manant, homme ou démon, mourra de ma main : mais je la retrouverai. Je reprendrai ma fille !"

Dix minutes plus tard, le duc de Guise et le prince de Condé avaient regagné l’auberge de la Pie-Voleuse, et bientôt, s’étant mis en selle, s’éloignaient d’un bon trot dans la nuit, suivis de leurs laquais armés jusqu’aux dents.


Notes :

  1. Probable erreur de l'auteur ou coquille de l'éditeur : le duc d'Angoulême, qui n'est que comte d'Auvergne
  2. Nouvelle promotion surprenante du comte d'Auvergne...