Le Degré des âges du plaisir/03

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(Attribution contestée)
Vital Puissant ? (T. 1 : Le Degré des âges du plaisir,p. 34-49).





CHAPITRE III.


Entrevue lubrique de Belleval et de Constance ; don réciproque d’un pucelage ; description de cette scène amoureuse ; infidélités mutuelles depuis l’âge de quinze ans jusqu’à celui de vingt.


Ce beau jour, ce jour si charmant, arriva donc au bout de quelques-uns, que Constance et moi fûmes de retour, elle de son couvent et moi de mon collége. Ces journées-là nous avaient paru des années ; l’expression du désir était dans nos yeux ; à notre approche nous éprouvions tous les frémissements de l’amour, et nous ne songions qu’à pouvoir offrir à ce dieu un hommage qui fût digne de lui.

Je brûlais après cet instant, lorsqu’il se présenta ; il s’en fallut peu que notre trouble et notre ravissement n’apportassent un obstacle sensible à cet acte de première jouissance.

J’avais quitté la compagnie à l’issue du dîner, on me croyait même sorti du logis, quand Constance, sous le premier prétexte, ou seulement pour se récréer, sortit pour aller prendre le frais au jardin. Ses parents et les miens faisaient un whist et comme les yeux de la défiance n’étaient point ouverts sur nos actions, que notre âge paraissait nous rendre incapables d’exécuter ce que nous étions résolus à entreprendre, on ne s’aperçut seulement pas de notre commune éclipse.

On va sans doute s’étonner de la hardiesse de Constance, une fille de quinze ans, élevée dans un couvent jusqu’alors, osant se débarrasser de ses chaussures pour monter à petit bruit dans la chambrette d’un jeune homme de mon âge, qui l’attendait avec la plus vive impatience ; mais après les expressions de la lettre qu’elle m’avait écrite de son cloître, après les témoignages brûlants qu’elle m’avait donnés de sa passion et de l’envie qu’elle avait de conclure avec moi la défaite de sa virginité, cet étonnement ne pourra que cesser.

Constance frappa doucement à ma porte ; je tenais en main un livre que j’avais ouvert au hasard, plutôt par désœuvrement que par besoin de lecture ; je tressaillis en l’entendant et je courus lui ouvrir.

Elle n’eut pas sitôt mis les pieds dans cet asile destiné à nous donner les premières caresses et les premiers témoignages des feux dont nous étions embrasés, que je courus fermer le verrou sans qu’elle y apportât la moindre résistance ; nos desseins étaient les mêmes ; ses joues étaient colorées de ce vermillon séduisant que l’art des petites maîtresses ne peut imiter, et je ressentais les symptômes de vigueur qui décèlent un jeune et ardent combattant, qui se dispose à entrer pour la première fois dans l’arène amoureuse du plaisir et du libertinage.

Je pris ma Constance entre mes bras et la posai sur mon lit ; la jolie friponne ne se défendit pas de ce procédé de ma part ; au contraire, me passant les bras autour du cou, elle m’appliqua le baiser le plus ardent sur la bouche, et je m’aperçus alors que la sœur Angélique, qui lui avait donné au couvent de si jolies instructions, n’était pas plus retenue que mon régent de collége, car elle me glissa sa langue entre mes lèvres, et j’avoue à cet égard que je ne m’attendais pas à cette espèce de baiser que je lui rendis cependant, tant mon ivresse égalait la sienne.

Je ne sais pas comment je ne mourus pas de plaisir en recevant et en rendant des baisers aussi délicieux ; nous en restâmes enivrés pendant quelques minutes, pendant lesquelles nos sens étaient plongés dans le délire. Heureuse situation ! pourquoi n’es-tu pas toujours existante, et quel genre de supplice de dépeindre ce que l’âge avancé ne me permet pas d’éprouver !

J’avais ressenti mille délices lorsque j’avais rêvé que les appas de Constance étaient à ma disposition dans les bosquets du collége des Bénédictins ; je touchais au moment de réaliser cette scène enchanteresse ; le temps que nous avions à employer s’écoulait comme l’ombre ; je me ressouvins de ce que j’avais exécuté en songe, et de gradation en gradation, je m’occupai d’en remplir tous les points. Une gaze incommode me dérobait la vue parfaite de la gorge de Constance, je la débarrassai de ce tissu tyrannique qui retenait prisonniers les deux plus beaux tetons de 15 ans que la nature ait jamais formés, je la délaçai ; mais bientôt ému, transporté de cette fureur amoureuse qui ne connaît aucunes bornes, je la déshabillai entièrement, et en un clin d’œil cette charmante opération fut terminée.

Que faisait cependant Constance ? Le croiriez-vous, mes lecteurs, elle me rendait le même service, autant que l’activité de ses mains et la pétulance de ses désirs le lui pouvaient permettre. En un moment toutes nos hardes furent éparses sur le plancher ; il ne nous restait plus que notre chemise ; nous nous hâtâmes de la jeter loin de nous avec le reste, et chacun de notre côté nous dévorâmes des yeux les beautés qui s’offraient à nos regards lascifs et empressés.

Est-il en effet un coup d’œil plus enchanteur, un spectacle plus imposant pour deux jeunes personnes qui touchent au premier moment de la jouissance que la vue de ces beautés après lesquelles ils soupirent depuis longtemps ?

Nous étions extasiés, saisis d’admiration vis-à-vis l’un de l’autre ; les tetons de Constance fermes et séparés servaient de ralliement à mes regards, qui se perdaient dans l’immensité de leurs perfections. Ce bouton naissant qui semblait m’inviter à le cueillir était l’objet de mes hommages ; mais à quoi donner la préférence quand je parcourais ensuite avidement son ventre poli par les grâces, sa motte grassette et rebondie, ombragée d’un poil ou plutôt d’un léger duvet blond, qui semblait servir de retranchement à la forteresse que je devais attaquer et prendre d’assaut ; ses cuisses faites au tour et généralement tous les charmes que je passais en revue. J’aurais voulu tripler mon être, afin de pouvoir rendre un hommage particulier à chacune de ces perfections ; mais, hélas ! je ne possédais qu’un sacrificateur, je n’avais qu’un membre viril à offrir à ces différents appas, et comment la vue de ces miraculeuses beautés ne l’aurait-il pas rendu ferme, long, tel enfin qu’il devait être pour triompher du pucelage de ma Constance ? Comme il était en ce moment l’unique objet des désirs de mon amante, elle y avait porté les mains, et soit que ce fût l’effet de ses attouchements voluptueux, soit que ce fût celui de son extrême extension, soit enfin que le moment fût venu, la tête de ce membre, qui allait sous quelques minutes jouer son premier rôle que l’amour libertin offre à ses sectateurs, avait brisé les liens qui le retenaient captif, et la peau du prépuce s’était rejointe à tout le reste ; j’étais enfin dans l’état où se trouve maintenant nos prêtres infidèles, j’étais décalotté. Je n’en avais pas encore reconnu l’effet, je n’avais pas encore vu la tête d’un nerf érecteur dans toute son étendue, et j’admirais avec Constance cet effet prodigieux où dans un seul moment ma verge venait d’être le but d’un miracle bien plus flatteur pour moi que celui de la verge de Moïse.

L’heure du berger sonnait ; ma Constance, en découvrant voluptueusement le cadran, m’invitait d’y placer l’aiguille ; mais, ô chagrin sans pareil, à notre première tentative, ce qui devait être le soupir fut un cri de douleur, et cependant j’avais avancé l’ouvrage de quelques jours ; ma Constance éprouvait les plus horribles tourments, et cependant, mourante de plaisir, elle me priait avec ivresse de lui ravir le reste de sa joie. Ô courage ! ô Constance héroïque ! eh quoi, dans ce moment critique, comment pourrais-tu préférer le plaisir à la douleur ?

Quelques gouttes de sang que nous sentîmes couler le long de nos cuisses nous annoncèrent que le vainqueur ne tarderait pas à entrer avec gloire dans la domination qu’il s’était choisie ; mais jeunes sans expérience, nous ne nous étions pas aperçus que la posture où nous étions nous était incommode ; un oreiller que je posai sous les reins de Constance facilita l’entrée de ma flèche dans le sanctuaire de l’amour. J’y fus reçu en conquérant aimable ; quelques coups de fesses de mon amante m’assurèrent que j’étais au comble du bonheur et de la félicité, que la volupté m’avait ouvert ses portes. Que dis-je, ah ! je ne tardai pas à m’en apercevoir moi-même à la liberté que mon aide-de-camp avait d’aller et de venir dans ce temple du plaisir ; mes muscles se gonflèrent, j’y seringuai l’essence précieuse de la vie, et ma Constance, qui avait déjà coopéré à cet acte libidineux, était ensevelie dans cet évanouissement si cher, où les mortels sont égaux aux dieux mêmes.

Je m’en rapporte aux candidats, aux ingénues élèves de la nature, non, ce n’est point à ces premiers moments d’ivresse qu’il est possible de se replonger dans ce charmant délire ; les désirs de jouissance se succèdent avec trop de rapidité ; aussi nous nous reposâmes, ou plutôt, sans continuer l’exercice fatigant que nous venions de faire, Constance et moi, nous nous occupâmes à faire la revue des charmes que nous découvrions l’un dans l’autre. Elle examinait la forme, la longueur, la grosseur de l’objet de ses ardents plaisirs, car il n’avait rien perdu de sa majesté ; elle chatouillait avec grâce les témoins authentiques des prouesses de la verge masculine ; quelques poils semés çà et là sur ces globes génitaux captivaient aussi son attention, et elle ne pouvait concevoir comment l’espace de dix années avait pu former des trésors aussi admirables pour elle.

De mon côté, je maniais et remaniais la gorge de Constance ; ma main libertine parcourait toutes les parties de son corps, je les couvrais de baisers, et ce premier moment où je signalai mes transports amoureux fut aussi le nec plus ultrà de la lubricité, car, inspiré par je ne sais quoi, qui m’indiquait en un seul moment toutes les ressources ingénieuses du plaisir, je glissai ma langue dans les lieux d’où mon aide-de-camp venait de sortir en triomphe, j’en promenai le bout sur une éminence que j’y rencontrai. Constance tressaillit ; un coup de cul qu’elle donna m’apprit la nature du plaisir que ce principe de la parole lui procurait. Je continuai ce charmant badinage ; bientôt une seconde extase aussi charmante, aussi délicieuse que la première, fut le fruit des mouvements réitérés de ma langue ; je recueillis la céleste ambroisie distillée par les canaux du plaisir avec les restes précieux de ce sang que j’avais fait couler pour ma satisfaction et pour la sienne.

Mes désirs, irrités par ce nouveau moyen de jouir ne furent plus contenus ; j’enlevai Constance de la place où je l’avais mise, je la retournai et je rendis à ses deux jumelles, à ces fesses adorables, le même hommage que j’avais adressé aux autres parties de son corps, et nous étions prêts à recommencer le second acte de notre capitulation, lorsqu’une voix aigre qui appelait Constance par toute la maison, nous engagea à signer une trêve et à nous rhabiller promptement. Nous le fîmes avec beaucoup de regret, et un escalier dérobé qui donnait sur le jardin l’y conduisit, d’où elle rejoignit la compagnie, en s’excusant du mieux qu’elle le put sur les motifs de son absence.

Je ne tardai pas à reparaître ; nous rougîmes tous deux à la vue l’un de l’autre, comme si nos yeux eussent dû nous trahir, et qu’en nous voyant on eût dû deviner que ma Constance, ma divine Constance, n’était plus pucelle et que j’étais le mortel heureux qui venait de cueillir son pucelage en lui donnant le mien.

Quiconque s’établira juge de mon tempérament et de celui de Constance ne tardera pas à prononcer, d’après la peinture expressive de cette première séance, que le sien annonçait une prêtresse dévouée au libertinage, et que je serais moi-même un zélé partisan de la débauche. C’est ce que nous ne tardâmes pas à prouver l’un et l’autre en nous faisant mille infidélités ; mais ce qui paraîtra sans doute plus étonnant, c’est que nous le sûmes, et que loin de nous quereller, nous en plaisantâmes et ne nous gênâmes point.

Ma mère avait à sa table un espèce d’abbé, plus savant sur le code de Cythère que sur le rituel ecclésiastique, et qui avait prêté plus de serments aux genoux d’une jolie femme que sur le décret de la Constitution ; il est vrai que pareils serments étaient aussi faux que ce dernier l’aurait été. La politique ou l’intérêt en auraient rédigé tous les articles, mais cela ne doit point étonner, l’agent sacerdotal, en recevant les ordres sacrés d’un prélat ambitieux, a toujours formé intérieurement le dessein de sacrifier son honneur et sa religion à ces deux passions, et l’abbé de Gerville était de cette trempe.

L’abbé de Gerville endoctrina Constance ; je le sus et j’en plaisantai. Si quelque chose me chagrinait dans cette escapade de ma jeune amante, c’était d’avoir pour rival un faquin d’ecclésiastique, un intrigant en manteau court, qui n’avait, comme la plupart de ses dignes confrères, d’autre revenu que les bienfaits d’une femme bigote qu’il avait séduite et qu’il escroquait tout en déshonorant sa maison. Je ne sais pas même où j’aurais porté mon ressentiment si dans ce temps mon cœur n’avait été tout à la fois occupé de deux fortes passions que m’avaient inspirées deux femmes de chambre de ma mère, Sophie et Louison. Sophie avait 24 ans et était une de ces blondes languissantes, qui annoncent et ont en effet plus d’amour que de lubricité. Louison, au contraire, était une brune piquante de l’âge de 20 ans, qui avait voué tous ses sentiments au libertinage, et qui en avait fait volontiers le principe de toutes ses actions.

Je n’avais pas eu beaucoup de peine à triompher d’elles, et connaissant leurs caractères, je m’y étais pris d’une façon totalement différente. J’avais soupiré quelque temps auprès de Sophie, et j’avais agi auprès de Louison. Louison s’était glissée dans ma chambre sans se faire prier, et j’avais non sans quelque résistance obtenu la permission d’aller trouver Sophie dans la sienne. J’avais trouvé en elles des beautés différentes. Louison, quoique moins âgée, était beaucoup plus formée que Sophie, et en faisant l’analyse de ses appas, j’avais déjà découvert que cette grotte charmante, par où son pucelage s’était exhalé, avait déjà souffert plus d’une attaque ; les lèvres de cette partie que convoitent tous les hommes avaient perdu le vermeil de leur couleur et commençaient à se former ; sa motte abondamment fournie d’un poil noir et épais paraissait être bouclée par l’excès des jouissances ; ses tetons n’étaient pas aussi fermes que ceux de Sophie, sa bouche n’était pas aussi fraîche que celle de Sophie, sa peau était bien moins veloutée, ses fesses témoignaient par une certaine mollesse qu’elles avaient été plus caressées que celles de Sophie, et cependant je préférais Louison à Sophie.

Qu’on me demande la raison de la bizarrerie de ce contraste, la voici : c’est que Louison était de complexion plus chaude, plus lubrique, plus sensuelle, plus voluptueuse et infiniment plus amoureuse ; c’est qu’un jeune homme qui ressentait le besoin d’être initié à tous les mystères du plaisir, ce n’était plus l’amour qui me conduisait, c’était la volupté. Et qui mieux que Louison pouvait m’en faire connaître toutes les variations, postures ménagées avec art, baisers lascifs, secousses du poignet vives ou ralenties, coups de langue ardents ou passionnés, mobilité de charnière, tout en cette fille adorable était charmant. Avec quel art, ô Priape, ô toi qui nous guide au suprême bonheur, cette infatigable patricienne des plaisirs que tu inspires savait au moment de l’éjaculation en retenir l’effet en détournant, par un mouvement de croupion, ménagé avec art, l’effusion de la liqueur spermatique en la faisant rentrer au milieu du canal d’où elle était prête à s’élancer avec tant d’ardeur. Oui, dans ces moments convulsifs, Louison n’était pas une simple mortelle, c’était une déesse embrasée de tous les feux de l’amour et qui savait en entretenir la flamme et en ménager l’explosion.

Mon but n’était pas cependant rempli ; je voulais célébrer mon orgie, et que Louison et Sophie m’aidassent ensemble à en faire les honneurs. J’eus quelque peine à leur persuader de se prêter à cette scène voluptueuse ; mais après quelques débats, si je dois les en croire l’une et l’autre, la passion qu’elles avaient pour moi les détermina, et au premier jour propice, vers les onze heures du soir, elles s’introduisirent dans mon appartement.

Louison, plus prévoyante que moi, qui ne pensais qu’aux plaisirs, et qui, dans la fougue d’un tempérament robuste, ne songeais qu’à le satisfaire, avait été faire un tour à l’office et avait obtenu du maître d’hôtel, qui sans doute était mon adjoint, une couple de bouteilles d’un excellent vin propre à réparer les forces épuisées, et quelques tranches de jambon. Je ris beaucoup à l’aspect de cette attention de sa part ; nous mangeâmes un morceau, bûmes quelques verres, puis je proposai à mes deux friponnes de tirer au sort laquelle des deux éprouverait la première les effets de ma vigueur.

Deux pailles artistement coupées me servirent pour cet objet, et le sort tomba sur Sophie, à qui j’expliquai mes voluptueuses intentions ; elles consistaient à se laisser déshabiller totalement par Louison et par moi, à se laisser exploiter ainsi nue, pendant que Louison serait la gardienne de notre buffet et notre pourvoyeuse, ce qu’elle-même serait obligée de faire, pendant qu’à son tour Sophie se prêterait à mes embrassements luxurieux. Louison accepta le diplôme, mais j’eus quelques scrupules à vaincre de la part de Sophie, qui ne céda qu’à la violence que nous lui fîmes en la dépouillant de ses vêtements.

Quel beau corps que celui de Sophie ! quels trésors je vis à découvert ! Le ciel ouvert, la majesté éblouissante du Créateur, environné des rayons de sa gloire, n’en peut offrir de pareils. Quelles proportions ! quelle gorge ! quels tetons ! quel ventre ! quelle motte ! quelles fesses ! quelles cuisses et quel… ! Ah ! je m’arrête en ce moment, une éblouissante ardeur me transporte, je me précipite sur Sophie, je l’embrasse, je lui insinue l’argument de la volupté. Ô ma Sophie ! ô mon ange ! reçois mon âme ! Elle se dissout et se confond parmi les torrents de la chaude liqueur dont je l’inonde…

Pendant ce temps, Louison avait cessé d’être spectatrice, et, en habile et prudente fonctionnaire, elle était à la table, qui nous versait à boire. Cette jouissance consommée, à peine Sophie était-elle hors de mes bras, que Louison eut le même sort. Je ne décrirai pas avec quel agrément cette aimable enfant de l’amour sut m’y retenir ; quatre fois elle reçut l’abondante effusion du plus pur de mon sang, et me rendit l’échange. L’heure de nous séparer étant venue, nous nous séparâmes tous les trois fatigués, mais également satisfaits l’un de l’autre.