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Le Littré de la Grand’Côte/3e éd., 1903/Embarras

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Chez l’imprimeur juré de l’académie (p. 145).

EMBARRAS. — Ce n’est pas l’embarras. Sorte de précaution oratoire, que l’on emploie à cha-phrase, et dont je ne trouve pas l’analogie en langage académique : Ce n’est pas l’embarras, mais je crois que tous ces montages par actions y a bien des filous… Ce n’est pas l’embarras, mais je crois bien que le père, le fils et le gendre sont trois jeanfesse ensemble… Ce n’est pas l’embarras, mais il me semble bien que mame Culasson a pris une postume de neuf mois, et ainsi de suite. « C’est pas l’embarras, dit l’Adresse des canuts à l’empereur Napolyon, nous pensons ben qu’une fois que votre n’épouse, la Marion (Marie-Louise), vous aura joint, elle saura le mettre en cage (l’aigle) et endeurmi z’un peu se n’ardeur… »

Faire ses embarras. Se dit d’un piaffeur, de quelqu’un qui veut faire de l’esbrouffe.