Le Vieillard des tombeaux/Péroraison

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Le Vieillard des tombeaux ou Les Presbytériens d’Écosse
Traduction par Albert Montémont.
Ménard (Œuvres de Walter Scott, volume 10p. 414-415).



péroraison.


C’était mon plus cher désir, lecteur très-courtois, que les Contes de mon hôte te parvinssent complets ; mais ayant envoyé quelques cahiers de manuscrit contenant la suite de ces contes très-intéressants, mon éditeur m’informa un peu cavalièrement qu’il n’approuvait pas que les romans (comme il appelle injurieusement ces histoires véridiques) s’étendissent au-delà de quatre volumes ; il me menaçait, si je ne consentais pas à ce que l’on publiât séparément les quatre premiers volumes[1], de rompre notre marché.

Un peu ému par ses remontrances, et plus encore par les dommages et intérêts considérables pour impression et papier, auxquels il prétendait me faire condamner, j’ai décidé que ces quatre volumes seraient les hérauts ou les avant-coureurs des Contes qui sont en ma possession, persuadé qu’ils seront lus avec avidité, et que la suite sera demandée avec impatience par la voix unanime d’un public éclairé. Je reste, lecteur estimable, quelque nom qu’il te plaise de me donner,

Ton humble serviteur,
Jedediah Cleisbotham.




FIN DU VIEILLARD DES TOMBEAUX.





IMPRIMERIE DE MOQUET ET Cie, RUE DE LA HARPE, 90.
  1. Chacun des romans de Walter Scott a été publié primitivement en quatre volumes in-12. a. m.