Les Chemins de fer/Acte IV

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Librairie dramatique (p. 110-122).
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ACTE QUATRIÈME

Le théâtre représente une chambre d’hôtel garni. Au fond sont trois lits ; celui de gauche est fermé par des rideaux mobiles. Une canne à pêche est posée près du lit de droite ; un parapluie se trouve près du lit du milieu. Trois chaises.



Scène première

GINGINET, JULES. Au lever du rideau, tous les deux sont couchés. Ginginet occupe le lit du milieu, et Jules celui de droite. Le troisième lit, placé à gauche, est complètement caché par les rideaux formant alcôve. Jules est entassé sous ses draps et ne laisse pas voir sa tête ; la scène est dans une demi-obscurité. On entend sonner cinq heures à l’horloge de la paroisse.
GINGINET, qui s’est retourné plusieurs fois dans son lit, se réveillant tout à coup et se donnant une claque sur la joue.

Diables de cousins ! ils vous sifflent dans les oreilles… (Il se recouche, et après un temps se donne une nouvelle claque sur la joue.) Impossible de dormir ! (Il cherche à attraper un cousin avec la main.) Non ! je l’ai manqué ! Sapristi ! j’ai faim… Il s’est trouvé que le castor était un bonnet à poil… impossible de le découper… le maître de l’établissement nous a indiqué cet hôtel… (Il cherche à prendre un cousin.) Je l’ai encore manqué !… Il était minuit, et comme le train ne passe qu’à six heures huit… je me suis dit : Couchons-nous ! (Indiquant le lit fermé par les rideaux.) Ma femme est là… Dors-tu, ma bonne amie ?… Elle dort. Quant à ma nièce, elle est dans le cabinet à côté… J’aurais voulu la garder près de nous… mais le troisième lit était déjà occupé par une vieille Anglaise… (Montrant le lit de droite.) La voilà !… Quand nous sommes entrés, elle ronflait comme un canon… C’est vilain, une vieille Anglaise qui ronfle. (Riant.) J’aimerais mieux la nourrice… elle est boulotte et sans prétentions. (Bâillant.) Ah ! j’ai envie de dormir. (Se recouchant, s’endormant.) Colombe !… prends garde au globe !

JULES, se donnant une forte claque sur la joue.

Les gredins ne me laisseront donc pas dormir ! (Il se met sur ses genoux, prend son mouchoir et l’agite violemment pour chasser les cousins. Regardant dans la chambre.) Tiens ! les autres lits sont habités… Qui diable m’a-t-on fourré là pendant que je dormais ?

GINGINET, rêvant.

Colombe ! prends garde au globe !

JULES.

Hein !… papa Ginginet… en bonnet de coton… un chapeau… sa femme est dans l’autre lit… ils sont venus coucher dans ma chambre… Voilà ce que j’appelle être veinard… (Les rideaux du lit remuent.) Les rideaux s’agitent… elle ne dort pas ! (S’adressant au lit et à voix basse.) Madame ! n’ayez pas peur !… C’est moi !… Madame, est-ce que vous dormez ? Comment lui faire savoir que je suis près d’elle, sans réveiller Ménélas ?… (Faisant un mouvement.) Je vais descendre. (Se ravisant.) Non… elle me prendrait pour un revenant… et elle pousserait des cris !… Voyons donc ! Tiens ! une gaule ! (Il prend la canne à pêche placée près de son lit.) Voilà mon affaire… Si je pouvais entr’ouvrir tout doucement les rideaux… (Il se met à genoux sur son lit et cherche à faire passer le bout de la gaule par-dessus le lit de Ginginet, mais l’hameçon de la ligne se prend dans le bonnet de coton du mari.) Eh ! bien !… je suis accroché !… Ah ! nom d’une flûte !… c’est une ligne… ça a mordu… le bonnet de coton a mordu ! Si je pouvais me décrocher doucement… (Il tire, et le bonnet de coton vient avec la ligne.)

GINGINET, se réveillant.

Entrez ! (L’apercevant.) Hein ! vous !… la vieille Anglaise !

JULES, à part.

Il m’a vu !

GINGINET, sautant du lit.

Ah çà ! monsieur, vous me poursuivrez donc partout !… venir jusque dans ma chambre pour pêcher à la ligne !

JULES.

Je ne pouvais pas dormir à cause des cousins… et alors…

GINGINET.

C’est bien, monsieur, sortez !

JULES.

Ah ! permettez ! J’étais ici avant vous… pourquoi êtes-vous venu me trouver ?

GINGINET.

Moi ?… On vous avait annoncé comme une vieille Anglaise.

JULES.

Allons donc !

GINGINET.

Probablement pour nous faire prendre les deux autres lits, à ma femme et à moi…

JULES, sautant du lit.

Ah ! madame est ici ?

GINGINET.

Oui, monsieur.

JULES.

Je n’ose pas vous prier de me présenter ?…

GINGINET, furieux.

Pas de plaisanterie, monsieur ! Je vous enjoins d’avoir à quitter cette chambre sur-le-champ…

JULES.

Ah ! permettez !

GINGINET.

Vous n’avez pas la prétention, je pense, de vous installer dans mon sanctuaire ? Sortez, ou je crie, j’appelle… Où est le commissaire de police ?

JULES.

Voyons… ne vous fâchez pas… (À terre, en caleçon.) Je suis un homme bien élevé, monsieur… Je sais ce qu’on doit aux dames… et si je puis trouver à me loger ailleurs… (Saluant l’alcôve.) Madame, veuillez agréer…

GINGINET.

Ne regardez pas ! (À Jules.) Serviteur, monsieur, serviteur ! (Jules sort par le premier plan à droite.)


Scène II

GINGINET, COURTEVOIL.
GINGINET, courant vivement à l’alcôve.

Vite ! ma bonne amie, lève-toi ! Eh bien ! tu ne m’entends pas ! (Il ouvre les rideaux.)

COURTEVOIL, couché dans le lit à gauche, et rêvant.

Raplapla !

GINGINET, l’apercevant.

Hein ! le capitaine ! dans le lit de ma femme… et elle ?… Où est-elle ? (Il regarde sous le lit.) Personne ! (Secouant Courtevoil.) Capitaine ! capitaine !

COURTEVOIL, ouvrant un œil.

Tu m’embêtes ! (Il se retourne de l’autre côté et dort.)

GINGINET, refermant les rideaux.

Il y a quelque chose là-dessous… Car, mettre sa femme dans un lit et y retrouver un capitaine… ce n’est pas naturel… Je vais voir… m’informer… elle est peut-être par là !… Clémence ! Clémence ! (Il sort par la porte du premier plan, à gauche.)


Scène III

COURTEVOIL, JULES.
JULES, rentrant du premier plan, à droite.

Pardon, monsieur… c’est encore moi… Tiens !… il est parti… (S’adressant à l’alcôve.) Madame, excusez-moi ; mais toutes les chambres sont occupées… et il fait très froid dans ce corridor. (Courtevoil ronfle fortement derrière les rideaux.) Mâtin ! elle a un bon creux ! (Apercevant le bras de Courtevoil qui pend en dehors des rideaux.) Oh ! sa main, sa jolie petite menotte !… (Il se met à genoux et embrasse la main. Examinant le bras de Courtevoil.) Ah ! sapristi !… elle est tatouée !… Qu’est-ce que ça représente ? Une grenade qui éclate au milieu d’un cœur ! (Remuant le bras.) Et de l’autre côté !

COURTEVOIL, dans les rideaux.

On ne va donc pas me laisser dormir, nom… d’un chien !…

JULES.

Oh ! le capitaine ! (Il regagne vivement son lit et s’y blottit.)

COURTEVOIL, ouvrant ses rideaux et se mettant sur son séant.

J’ai le cauchemar… Tout à l’heure j’ai rêvé que mon chien me léchait la main…

JULES, à part.

Merci !

COURTEVOIL.

Il fait trop chaud dans ce lit-là… La plume… les oreillers… Je vais faire un tour. (Il saute en bas de son lit et se promène.) Après ça, je n’avais pas le choix… l’auberge était pleine… Quand j’ai demandé un lit, on m’a dit : Il n’y en a plus… J’ai répondu : Quand il n’y en a plus, il y en a encore… Je suis monté, j’ai poussé une porte… (Montrant le lit aux rideaux.) Ce lit-là était vacant… je m’y suis concentré… Mais c’est trop chaud !… ce qu’il faut à l’homme pour dormir… c’est une planche, avec des trous pour laisser passer l’air !

JULES, à part.

Comme pour les bouteilles !

COURTEVOIL, apercevant le lit de Ginginet.

Tiens, en voilà un qui est vacant. (Le palpant.) Il est plus dur que l’autre ; je vais permuter… (Il se met dans le lit de Ginginet.)

JULES, à part.

Est-ce qu’il va essayer tous les lits de la maison ?


Scène IV

Les Mêmes, CLÉMENCE.
CLÉMENCE, entrant par le premier plan, à gauche. Elle est habillée et tient un flacon d’éther à la main.

Jenny va mieux…

JULES, à part.

Elle !

CLÉMENCE.

Elle s’est trouvée indisposée au milieu de la nuit… Je lui ai fait respirer de l’éther… Ça n’a rien été… Je n’ai pas prévenu mon mari… À quoi bon l’inquiéter ? (Courtevoil ronfle.) Oh ! comme il dort ! Allons ! couchons-nous ! (Elle se dirige vers l’alcôve.)

JULES.

Madame… un mot…[1]

CLÉMENCE, effrayée.

Vous, ici ?… (Réveillant Courtevoil.) Monsieur Ginginet ! monsieur Ginginet !

COURTEVOIL.

Est-ce que ça ne va pas finir ?

CLÉMENCE, poussant un cri.

Ah ! le capitaine ! (Elle se sauve derrière les rideaux, qu’elle referme.)


Scène V

Les Mêmes, GINGINET.
GINGINET, entrant du premier plan, à droite.

Je ne sais pas où est passée ma femme !

CLÉMENCE, derrière les rideaux.

Je suis là, mon ami…

GINGINET, ouvrant les rideaux de l’alcôve.

Comment !… et tout à l’heure c’était le capitaine… Madame, m’expliquerez-vous ?… (Il la fait sortir des rideaux.)[2]

JULES.

Pas de scène, monsieur Ginginet ! madame est innocente !

GINGINET.

Comment ! vous êtes revenu, vous ?

JULES.

Oui… assez à temps pour disculper madame !

GINGINET.

Rentrez dans vos draps ! (À sa femme.) Ne regarde pas ! (Ouvrant son parapluie pour cacher Jules aux regards de Clémence.) Viens… tu ne peux pas rester ici… Tu vas aller coucher chez Jenny… Ne regarde pas. (Il l’accompagne jusqu’à la porte avec son parapluie ouvert. Clémence sort à droite, premier plan.)


Scène VI

GINGINET, JULES, COURTEVOIL, puis LA BONNE.
GINGINET, fermant son parapluie et à Jules.

Maintenant, monsieur, nous sommes seuls… vous allez m’expliquer. Hein ! qu’est-ce ?… (Regardant son lit.) Qui s’est fourré dans mon lit ?… (Courant à Courtevoil et le secouant sans le reconnaître.) Monsieur !… monsieur !

COURTEVOIL, se réveillant.

Mais mille millions…

GINGINET.

Encore lui !

COURTEVOIL, se levant.

Sacrebleu ! il faut que ça finisse !

GINGINET.

Quoi ?

COURTEVOIL.

J’ai mon affaire ! (Il tire un pistolet de la poche de son caleçon.)

GINGINET et JULES.

Un pistolet !

COURTEVOIL.

Écoutez-moi bien… Je vais dormir… et le premier qui me réveille, foi de Courtevoil ! je lui casse la margoulette.

GINGINET et JULES.

Comment ?

COURTEVOIL.

Allez, maintenant ! (Il se couche, son pistolet à la main.)

JULES, bas à Ginginet.

C’est votre faute aussi… vous le secouez !

GINGINET.

Je le secoue… Pourquoi prend-il mon lit ?

JULES.

Pas si haut !

GINGINET.

C’est juste ! (Très-bas.) Pourquoi prend-il mon lit ?

LA BONNE, entrant avec un paquet d’habits et des bottines. Très-haut.

V’là vos habits !

GINGINET et JULES, la faisant taire.

Chut !

LA BONNE.

Quoi ?

JULES.

Parle tout bas.

GINGINET.

Ôte tes sabots.

LA BONNE, bas, montrant Courtevoil.

Est-ce que l’autre est malade ?

JULES.

Oui ; ôte tes sabots ! (Elle ôte ses sabots. Ginginet et Jules en prennent chacun un. La Bonne dépose les habits sur une chaise.)

GINGINET.

Sans bruit ! sans bruit !

LA BONNE, bas.

Il faut vous dépêcher de vous habiller, l’omnibus va venir vous prendre dans un quart d’heure.

JULES.

Très bien ; va-t’en ! marche sur tes pointes…

LA BONNE.

Et mes sabots !

GINGINET.

Plus tard… quand nous partirons… Elle ferait un tapage dans le corridor ! (La Bonne sort sur la pointe des pieds.)

JULES.

Maintenant, habillons-nous…

GINGINET.

Sans bruit ! (Poussant un grand cri.) Ah ! saprelotte !

JULES, effrayé.

Taisez-vous donc ! Êtes-vous bête de crier comme ça ?

GINGINET.

Si vous saviez ce qui m’arrive…

JULES.

Quoi ? Dites-le tout bas !

GINGINET.

Ma sacoche est restée sous le traversin… et il dort dessus.

JULES.

Eh bien ?

GINGINET.

Il y a dedans la dot de Jenny… cent cinquante mille francs !…

JULES, s’oubliant et poussant un cri.

Saprelotte !

GINGINET, se baissant vivement.

Taisez-vous donc !

JULES.

Ça m’a échappé…

GINGINET.

Vous comprenez que je n’ai pas envie de perdre cette somme.

JULES.

Comme tuteur… ce serait d’une mauvaise gestion… Eh bien ! tâchez de rattraper votre affaire… moi, je vais faire un tour dans le couloir.

GINGINET.

Vous m’abandonnez !

JULES.

Dame ! (Courtevoil ronfle.) Attendez ! J’ai un moyen… Quand un homme ronfle et qu’on ronfle avec lui… jamais il ne se réveille… Il s’agit de prendre la note.

GINGINET.

Et ma sacoche…

JULES, se mettant à ronfler à l’unisson avec Courtevoil.

Allez ! Il n’y a pas de danger. (Tous deux s’approchent du lit avec précaution.)

GINGINET, fourrant sa main sous le traversin avec précaution.

Vous êtes bien sûr ?

JULES, à Ginginet.

Ronflez aussi ! (Tous les trois se mettent à ronfler.)

GINGINET, amène le portefeuille et crie.

Je le tiens !…

JULES.

Sapristi ! vous allez nous faire fusiller.

GINGINET, très-bas.

Je le tiens !…

JULES.

Habillons-nous et filons. (Il essaye de mettre ses bottines.)

GINGINET, s’habillant.

Je vous prie de croire… que je n’ai pas envie de rester ici…

JULES.

Mais ce n’est pas à moi, ces bottines-là !

GINGINET.

On s’est trompé… Appelez la Bonne.

JULES, à demi-voix.

La Bonne !

GINGINET.

Plus bas…

JULES, tout bas.

La Bonne !… Mais elle ne viendra pas… Je vais aller la chercher. (À Ginginet, avant de sortir.) Ne partez pas sans moi…

GINGINET.

Soyez tranquille ! (À part.) S’il croit que je tiens à l’attacher à ma personne.

JULES, de la porte.

À quelle station descendez-vous ?

GINGINET.

Je ne sais pas !

JULES.

C’est justement là que j’ai affaire. (Il sort à droite et ferme la porte très-fort. Ginginet se baisse très-effrayé.)


Scène VII

GINGINET, COURTEVOIL, endormi.
GINGINET, s’habillant.

Ah çà ! est-ce qu’il va s’accrocher à nous jusqu’à la Saint-Sylvestre ?… Évidemment, c’est pour ma femme… il l’a embrassée… dans le buffet… Si je pouvais lui faire manquer le train ! (Trouvant un pantalon sur une chaise.) Son pantalon ! si j’y faisais un petit accroc… (Il tire dessus et le déchire.) Ce n’est pas assez, il faut qu’on ne puisse pas le raccommoder avant le départ du train… élargissons… (Il tire de nouveau sur le pantalon, qui se déchire en deux.) Ah ! saprelotte ! j’ai trop tiré… Il va s’en apercevoir. (Examinant le pantalon et poussant un cri.) Ah ! mon Dieu ! c’est le mien ! (Il regarde Courtevoil avec effroi, et répète tout bas.) C’est le mien !… je me suis trompé… Comment faire ? Bah ! je vais prendre le sien… et lui laisser celui-là !…

COURTEVOIL, rêvant.

Formez les faisceaux !

GINGINET, se sauve derrière les rideaux, et passe le pantalon.

Il est un peu juste… il n’a aucune ampleur, ce garçon-là… et ça veut plaire… Maintenant… mon habit… (Tout en s’habillant.) Tiens ! je me rappelle que j’ai laissé aussi mon mouchoir sous le traversin… C’est ennuyeux, parce que ça décomplète la douzaine… (S’approchant du lit.) Voyons donc, si je pouvais…

COURTEVOIL, rêvant.

Sentinelle, prenez garde à vous !

GINGINET.

Non, je n’ose pas ! Ah ! bah ! pour un mouchoir.


Scène VIII

Les Mêmes, JULES.
JULES, entrant, toujours en caleçon, avec des bottines à la main.

J’ai retrouvé mes bottines… On m’avait donné celles d’une dame.

GINGINET.

Je vais devant pour faire préparer votre café.

JULES.

Ah ! c’est gentil.

GINGINET.

L’aimez-vous fort ?

JULES.

Oui… avec beaucoup de crème.

GINGINET.

Très bien… ne vous pressez pas… vous avez le temps. (À part.) En voilà un qui va manquer le train. (Il sort.)


Scène IX

JULES, COURTEVOIL.
JULES, seul.

Vite ! mon pantalon ! (Il passe une jambe du pantalon qui est sur la chaise.) J’ai bien juste le temps… Eh bien, et l’autre ? Je suis pourtant venu avec deux jambes. ( Trouvant l’autre morceau.) Voici la suite !… Eh bien ! ils ont une manière de brosser les pantalons dans ce pays-ci ! (On entend la cloche du chemin de fer.)

LA BONNE, entrant en criant.

Messieurs, on part !

COURTEVOIL, se réveillant au bruit.

Sacrebleu ! (Il tire un coup de pistolet en l’air.)

JULES, se sauvant avec une jambe de pantalon !

Ah ! au secours !

LA BONNE, se sauvant en même temps de l’autre côté en poussant un grand cri.

Ah !…

COURTEVOIL, s’agitant sur son lit.

Aux armes ! aux armes !


  1. Clémence, Courtevoil, Jules.
  2. Courtevoil, Clémence, Ginginet, Jules.