Les Chemins de fer/Acte V
ACTE CINQUIÈME
Intérieur du cabinet du chef de gare à Croupenbach. — Portes latérales. — Porte au fond ouvrant sur la voie. Table ; sur le bureau, à gauche, appareil de télégraphe électrique. Guichet dans la porte du deuxième plan à droite. Chaises.
Scène première
parapluie rouge et pleure.[1]
Hi ! hi ! hi ! hi !
Comment ! vous pleurez encore ?
J’ai perdu mon maître, hi ! hi ! hi ! hi !
Voilà dix heures qu’elle sanglote… assise sur sa malle ; impossible de la faire bouger de là. (Haut.) Voyons, ma fille, consolez-vous… Il se retrouvera, votre maître.
Pourquoi qu’il n’est pas descendu à Croupenbach avec moi ?
Ça, je n’y comprends rien… Vous me dites qu’il est parti hier soir de Paris avec vous.
Et madame… et mademoiselle… Seulement, comme j’étais incommodée… pour avoir fini le melon, ils m’ont fourrée dans le wagon des dames ; mais à la première station, toutes les dames ont passé dans le wagon des hommes… et je suis restée seule avec mon indisposition. Hi ! hi !
Allons, ne pleurez pas ! Tenez ! allez faire un tour, ça vous calmera. (Il passe au fond et place la malle au fond, côté gauche.)
Non, je ne m’en irai que quand vous m’aurez rendu mon maître. Hi ! hi !
Elle est insupportable. (On entend la sonnerie du télégraphe électrique.) Voilà une dépêche… Probablement des nouvelles.
De mes bourgeois… Ousqu’ils sont ?
Bien ! un accident… Le train de six heures huit vient de dérailler à deux kilomètres d’ici.
Ils ont débraillé ! ah ! (Elle geint.)
Attendez donc ! attendez donc ! Nous allons savoir s’il y a quelqu’un de cassé. Personne n’est blessé…
Dites donc… Vous ne pourriez pas me faire venir mon globe par votre mécanique ?
Quel globe ?
Une cloche pour mettre sur la pendule ; je l’ai oubliée à Paris.
Où ça ? (Colombe baisse les yeux et ne répond pas.) Dans quel endroit ?
Je ne peux pas le dire.
Scène II
Quel temps ! ça tombe à verse !
Ah ! mon maître ! mon bon maître !
Colombe ! (Cherchant à se dégager de son étreinte.) Fiche-moi donc la paix ! Voyons !… ce sont des bêtises, ça !
Je vous ai cru mort ! (Pleurant.) Je me disais : Quel malheur ! une si bonne place !
Brave fille ! cours bien vite au-devant de ces dames… avec ton parapluie… Elles se sont mises à l’abri dans la cabane du cantonnier.
Tout de suite ! Je vas embrasser Madame ! (Elle ouvre son grand parapluie rouge et veut sortir par le fond ; mais la porte est trop petite pour laisser passer le parapluie ouvert.)
Ferme donc ton parapluie, grande bécasse. (Colombe ferme son parapluie et sort.) Il n’y avait qu’une ombrelle… je l’ai prise… (Haut.) Monsieur le chef de gare, pouvez-vous me dire si ma voiture… (On entend la sonnerie du télégraphe.)
Pardon… une dépêche… (Allant au télégraphe.) Arrêtez caissier… C’est la dixième que je reçois aujourd’hui.
Mon Dieu ! que ce pantalon me serre.
Scène III
Enfin, nous voici arrivés !
Quelle pluie ! quelle boue !
I am not wet, I have my water-proof. |
Moi, je ne suis pas mouillée, j’ai mon water-proof.
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Vos billets, s’il vous plaît ?
Ah ! c’est juste… Eh bien ? eh bien ?
Quoi ?
Je ne les ai pas, ils sont restés dans l’autre pantalon.
Pourquoi aussi… changez-vous de pantalon ?
Désolé, mais je suis obligé de vous en redemander le prix.
Comment, payer deux fois ?
Mais c’est une énormité ! quand je vous jure…
Voyez le règlement.
C’est bien malin ! le règlement, c’est vous qui le faites, le règlement. (Il paye le Chef de gare.)
I want some tea. Je veux du thé.
Tu as retrouvé les billets ?[4]
Non, mademoiselle voudrait prendre le thé.
Ah ! elle est insupportable ! Dès qu’elle ouvre l’œil, c’est pour demander du thé ! Colombe !
Monsieur !…
Tu vas aller à l’hôtel en face et tu nous commanderas un fort fricandeau à l’oseille et un bondon pas trop fait.
Oui, monsieur.
Et le thé ?
Tu diras aussi qu’on lui prépare sa tisane, et tu enverras quelqu’un à la maison… (se reprenant) au château, chercher la voiture.
En attendant, si ces dames veulent passer dans le salon d’attente… pour se sécher… je vais faire allumer du feu.
Volontiers !
Moi, je vais m’occuper de nos bagages.
La salle des bagages est ici. (Il indique la porte à gauche. Ginginet, Clémence, Jenny et le chef de gare entrent à droite et Lucien à gauche.)
Scène IV
Il m’a dit un fricandeau à l’oseille et un bondon pas trop fait… Pas trop fait, ou pas trop frais ?…
Pardon, monsieur le chef de gare, pourriez-vous me dire quand part le train pour Paris ?
Vous !… Ah !… (Elle met la main sur son cœur.)
La petite femme de chambre. (Il met aussi la main sur son cœur.)
Comment que vous voilà ici ?
C’est la destinée ! On m’a flanqué ce matin à la porte du chemin de fer.
Ah ! vous êtes dans le malheur ?
J’ai décroché intempestivement des wagons qui contenaient un bœuf et des voyageurs… Pour les voyageurs on n’a trop rien dit, mais le bœuf, on ne l’a pas digéré. Le propriétaire a dit : C’est pas tout ça, mon bœuf a manqué le marché… donnez-moi huit cents francs.
Ça devait être une belle bête !
Pas mal… mais il y a mieux. (Galamment.) Sans aller chercher bien loin.
Ah ! moqueur !
Et vous, mam’zelle ! êtes-vous remise de votre indisposition ?
Merci… ça va mieux.
Je ne sais pas d’où que vous souffriez, mais ça me correspondait là au cœur.
Vous avez donc quelque chose pour moi, monsieur Tapiou ?
Ah ! vous le savez bien.
Non !
Si ! un amoureux, c’est comme un homme qui est pochard… ça ne peut pas se cacher. (Lui prenant la taille.) Vous m’inspirez de la mélancolie.
Non… laissez-moi !
Puisque vous n’avez plus votre globe.
Faut que j’aille commander le déjeuner des bourgeois.
Vous me plantez là…
C’est à l’auberge en face… Monsieur Tapiou, vous m’avez fait à Paris la politesse d’un verre de vin, si j’étais susceptible de vous le rendre…
Vous ?
Vous avez peut-être peur de vous trouver en mauvaise compagnie ?
Oh ! non ! quoique je ne sois point habitué à me laisser régaler par les femmes, j’accepte parce que j’ai soif et que je n’ai pas le sou… mais à une condition…
Laquelle ?
Vous me laisserez vous dérober un baiser…
Ah ! quand vous avez une idée, vous autres hommes ! on peut dire que vous êtes sciant. (Tendant la joue.) Allons ! dépêchez-vous ! (Tapiou l’embrasse. Le Chef de gare paraît au fond.)
Eh bien, qu’est-ce que vous faites là ?
Oh ! compromise ![7]
Est-ce qu’on s’embrasse dans les salles d’attente ?
Je demande l’heure du train de Paris.
Allons, sortez. (Il pousse Tapiou et Colombe vers la porte de sortie.)
Ne poussez pas ! ne poussez pas ! Poussez-moi, si vous voulez, mais, elle ! ne la poussez pas… elle !… (Il sort avec Colombe, par le deuxième plan, à gauche.)
Scène V
Mais viens donc, tu ne marches pas !
Si vous croyez que c’est amusant de voyager dans une locomotive avec un pantalon de cavalerie… je suis éreinté. (Il s’assoit.)
Ah ! monsieur le Chef de gare !
Monsieur Bernardon.
L’avez-vous arrêté… mon caissier ? Un petit avec des yeux bleus et des moustaches blondes.
Attendez donc, des moustaches blondes… je crois que j’ai ça dans la salle des bagages.
Soyons prudents… Pourrai-je le voir sans être vu ?…
Très-facilement ; mon guichet donne dans le magasin. (Il désigne un petit guichet placé dans la porte de droite.) Le voilà.
C’est lui ! mais nous n’avons pas le droit de l’arrêter sans être assisté de l’autorité… Je cours chez le maire pour qu’il vienne me prêter main-forte. (Au Chef de gare.) Vous, vous me répondez du prisonnier sur votre place. (À Jules.) Toi, attends-moi. (Il sort vivement par la porte du fond.)
Sur ma place ! Je vais recommander aux employés de faire bonne garde. (Il sort au fond.)
Scène VI
Il faut pourtant que je trouve à changer de pantalon, je ne peux pas papillonner plus longtemps dans cette tenue… il n’y en avait pas d’autre là-bas… je l’ai acheté à un fripier, il n’avait que ça ou des culottes courtes.
Oui, du thé… c’est convenu… Est-elle ratissante avec son thé !…
Tiens ! mon pantalon !
Vous ici ! m’expliquerez-vous, monsieur, les poursuites que vous exercez depuis deux jours contre ma famille ?
Volontiers.
Mon ami ! (Elle s’arrête en voyant Jules.) Lui !
Elle ! (Haut.) Je vais m’expliquer devant madame. (À Clémence.) Veuillez approcher, madame.
Quel singulier pantalon !
Eh bien ! oui… je l’avoue… la première fois que je vous ai vue, madame, je me suis senti ému, troublé, subjugué, embrasé… Tant de grâces… tant de charmes !
Mais, monsieur !
Je m’explique : je puis le dire avec orgueil, mes aspirations étaient chastes et pures… Je vous croyais demoiselle.
Hein !
Je prenais monsieur pour votre papa ; on peut s’y tromper.
Oui, ça m’est déjà arrivé.
Je comptais lui demander votre main ; mais maintenant… maintenant que la vérité s’est fait jour… Madame n’est pas libre.
Eh bien ?
Rassurez-vous, Ginginet… je suis un honnête homme ; je ne trempe pas dans l’adultère, moi !
Bien !
Je ne suis pas de ceux qui foulent aux pieds le foyer de la famille.
Bien !
J’ai une mère, des sœurs, deux tantes, trois cousines, et un oncle qui est professeur de grec.
Bien !
Et jamais un mot d’amour ne sortira de mes lèvres. (Il envoie un baiser à Clémence.)
Allons, c’est un honnête homme.
Certainement.
J’en souffrirai, j’en mourrai peut-être !
Non !
Si !
Pauvre garçon !
Mais j’en mourrai du moins avec la satisfaction du devoir accompli !
Voyons ! du courage, sacrebleu ! Tout n’est pas perdu, et qui sait ?… plus tard…
Quoi… plus tard ?
Non !… ce n’est pas cela que je voulais dire… l’émotion… (Prenant la main de Jules.) Jules, laissez-moi vous appeler Jules ! Jules, vous êtes un galant homme… et croyez que si ça dépendait de moi… Mais vous lutterez… vous combattrez, vous… (Changeant d’idée et de ton.) N’avez-vous pas trouvé mes billets de chemin de fer dans mon pantalon ?
Je ne me serais pas permis de fouiller dans vos poches.
Très-délicat ! trop délicat !… (Haut à sa femme.) Maintenant, Clémence, tu peux lui donner la main, c’est un frère !
Oh ! oui.
Inutile ! je ne puis qu’applaudir à ces sentiments… inattendus, et si jamais monsieur venait à les oublier, je saurais les lui rappeler.
Ah ! sceptique !
Comment ! elle a pris au sérieux… Est-elle bête !
Monsieur, le fricandeau est prêt.
Très bien ! Où est ma nièce ? (Allant à la porte de gauche.) Jenny ! Jenny ! (Il sort un instant, Clémence remonte causer avec Colombe.)
Détrompons-la bien vite ! (Écrivant.) Ne croyez pas un mot de ce que je viens de dire, c’était pour détourner les soupçons de votre mari. Je vous aime toujours.
What, uncle ? Quoi, mon oncle !
Le fricandeau est prêt… Ah ! elle ne comprend pas ; parlons-lui anglais. (À Jenny.) Beefsteak, rosbeef, macaroni.
Oh ! yes ! macaroni !
Comment le lui faire parvenir ? (Agitant son billet pour le faire voir à madame Ginginet.) Madame ! madame ! (Mouvement du mari, Jules cache le billet derrière son dos.)
Oh ! thank you. ? Oh ! merci !
Mademoiselle !
You are a very kind gentleman, and I am much obliged to you. |
Vous êtes un gentleman bien complaisant, et je vous suis très reconnaissante. (Elle enroule sa laine autour du billet.)
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Après ça, personne n’ira le chercher là !
Scène VII
Le maire est absent ! (À Ginginet.) Monsieur, vous êtes conseiller municipal ?
Oui, monsieur.
Je vous requiers de me prêter main-forte pour appréhender un caissier infidèle.
Comment ?
Où est-il ? (Lucien paraît à droite.)
Le voilà !
Monsieur Lucien !
Misérable ! qu’as-tu fait de mes cent cinquante mille francs ?
Oh ! mais ne touchez pas !… Je les ai déposés chez votre banquier !
C’est faux ! Si vous les avez déposés, vous devez avoir un reçu ?…
Certainement.
Montrez-le (À Bernardon.) On va vous le montrer.
Il est là, dans mon porte-feuille. (Le feuilletant dans tous les sens.) Eh bien ! eh bien !
Quoi ?
Je ne le trouve pas.
Parbleu !
C’est qu’il n’y a pas à dire, pendant le voyage je n’ai tiré aucun papier de ma poche.
Shall we soon take tea ? Va-t-on bientôt prendre le thé ?
Ah !
Quoi donc ?
Miss Jenny ! Je le lui ai donné pour sa laine. (À Jenny.) Paper ! paper !
What ? Quoi ?
Oui, je me souviens… à la gare de Paris ; je vais lui expliquer…[12] (À Jenny.) Piper shall to be, or not to be, petite cruche.
But what ? Mais quoi ?
Ah ! son sac à ouvrage ? (Il l’arrache des mains de Jenny.)
This bag is mine. Ce sac est à moi.
Blaguis mine tant que tu voudras. Il s’agit de l’honneur d’un homme, sacrebleu ! (Clémence emmène Jenny à l’extrême gauche.)
Vite ! le peloton de laine.
Il y en a cinq.
Lequel ?
Il faut les éventrer tous les cinq.
Chacun le sien… ça ira plus vite. (Chacun des personnages, excepté Jenny, prend un peloton et se met à le dévider.)[14]
Sapristi ! il va trouver mon billet ! Si je tombe dessus… je le mange !
I want my wool… give me back my wool ! ? |
Je veux ma laine, rendez-moi ma laine !
|
Toi, fiche-nous la paix ; il s’agit de l’honneur… (Tous se mettent à dévider les pelotons.)
Ah ! le voilà ! (Lisant.) « Messieurs, l’homme éminent que je viens représenter et dont nous pleurons l’absence… »
Hein ? mon discours !
Ah ! saprelotte !
M’expliquerez-vous, monsieur.
Ah ! le voilà !
Mangez-le !
« Mademoiselle Potin, nourrice, tous les deux ans, à Bischwiller. »
Nom d’une bobinette ! l’adresse de la nourrice !
Et de votre écriture, monsieur !
C’est infâme !
Monsieur, je vous donne ma parole d’honnête femme que vous ne le porterez pas en paradis…
Oh ! peu importe l’endroit, pourvu qu’il le porte.
Voilà le reçu ! je l’ai !
Enfin !
« Ne croyez pas un mot de ce que je viens de dire… »
V’lan ! ça y est !
« C’était pour détourner les soupçons de votre mari. Je vous aime toujours. »
Monsieur, vous m’avez perdue !…
Êtes-vous femme à fuir en Amérique ?
Mais ce n’est pas un reçu, ça !
Ah ! bah !
Eh bien ! et vous ? votre peloton ?
Voilà ! voilà ! (À part.) Au fait, il n’y a plus de danger ! (Trouvant un papier et lisant.) « Reçu de monsieur Lucien Faillard… »
Le reçu ! le reçu ! (Il danse de joie et embrasse Ginginet.) Non ! pas vous ! Mademoiselle ! (Il embrasse Jenny, qui se débat.)
Quel bonheur ! le reçu ! le reçu ! (Il embrasse Clémence.)
Mais, monsieur…
C’est comme frère…
Le voilà bien !… Qu’est-ce que me chantait donc Marécat ?… (Lisant.) « Reçu de monsieur Lucien Faillard la somme de cent cinquante mille francs, pour être versés au compte de monsieur Ginginet. » (Parlé.) Comment ! Ginginet ?
À mon nom !
Ah ! j’y suis ! comme au chemin de fer… pour mon bordereau. (À Ginginet.) Votre bête de nom ne me sort pas de la tête.
Rassurez-vous, je ne serai pas moins scrupuleux que monsieur Lucien… je pourrais garder cette somme, qui m’est légitimement acquise, puisqu’elle a été versée en mon nom.
Ah ! permettez.
Pas de discussions ! je ne les aime pas. Raplapla ! l’honneur et la position que j’occupe dans ce département me dictent mon devoir… Une plume !
Que va-t-il faire ?
Voici !
Passé à l’ordre de monsieur Bernardon et je signe d’une main ferme !
Ah ! très-bien !
Ce n’est pas un voleur.
Scène VIII
Monsieur, votre voiture vient d’arriver. (Lucien et Jenny remontent et passent à droite.)
Je ne vous verrai donc plus qu’à Paris.
Pauvre garçon ! il est excellent, ce jeune homme. (Bas à Clémence.) Dis donc, j’ai envie de l’inviter à la noce… Qu’est-ce que tu en penses ?
Dame ! ce jeune homme paraît appartenir à une bonne famille…
Et puis il a du cœur… c’est un frère ! (À Jules.) Vous venez avec nous… je vous emmène.[16]
Ah ! diable ! c’est que j’ai une affaire qui me rappelle… Quelle date sommes-nous ?
Le dix mai.
Il faudra que je sois sans faute à Paris… le douze octobre.
Cinq mois ! Je suis fâché de l’avoir invité. (Haut.) Lucien, offrez votre bras à Jenny.
Volontiers. (Tirant son Guide et lisant à la dérobée.) Pour monter en voiture avec une dame. (En anglais.) Will you allow me, madam, to offer you my arm, and take you to your post chaise ?
Pour monter en voiture avec un monsieur. (À Lucien, en français.) Je vous rends mille grâces, et je suis votre humble servante.
Enfin, j’ai fini par lui apprendre le français ; nous nous comprendrons, je pourrai lui faire recoudre mes boutons. En voiture ! en voiture !
Sans retard et sans nul murmure,
Partons tous ainsi que l’éclair ;
Mais, pour cette fois, en voiture,
Et non pas en chemin de fer.
- ↑ Colombe (assise), le Chef de gare (à la table de droite).
- ↑ Le Chef, Ginginet, Colombe.
- ↑ Le Chef, Ginginet, Clémence, Jenny, Lucien, Colombe (au fond).
- ↑ Le Chef, Clémence, Ginginet, Jenny, Lucien, Colombe (au fond, à gauche).
- ↑ Tapiou, Colombe.
- ↑ Colombe, Tapiou.
- ↑ Colombe, le Chef, Tapiou.
- ↑ Jules, le Chef, Bernardon.
- ↑ Jules, Bernardon, le Chef.
- ↑ Ginginet, Jules.
- ↑ Clémence, Colombe, Ginginet, Jules, Jenny.
- ↑ Clémence, Lucien, Ginginet, Jenny, Bernardon, Jules.
- ↑ Clémence, Lucien, Jenny, Ginginet, Bernardon, Jules.
- ↑ Jenny, Lucien, Ginginet, Clémence, Jules, Bernardon.
- ↑ Jenny, Lucien, Clémence. Ginginet, Jules, Bernardon.
- ↑ Jules, Ginginet, Clémence, Jeany, Lucien, Bernardon, Colombe.