Les Liaisons dangereuses/Lettre 13

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J Rozez (volume 1p. 50-51).

Lettre XIII.

La marquise de Merteuil à Cécile Volanges.

Je suis très fâchée, ma belle, d’être privée du plaisir de vous voir, et de la cause de cette privation. J’espère que cette occasion se retrouvera. Je m’acquitterai de votre commission auprès du chevalier Danceny, qui sera sûrement très fâché de savoir votre maman malade. Si elle veut me recevoir demain, j’irai lui tenir compagnie. Nous attaquerons, elle & moi, le chevalier de Belleroche[1] au piquet ; &, en lui gagnant son argent, nous aurons, pour surcroît de plaisir, celui de vous entendre chanter avec votre aimable maître, à qui je le proposerai. Si cela convient à votre maman & à vous, je réponds de moi & de mes deux chevaliers. Adieu, ma belle : mes compliments à ma chère madame de Volanges.

Je vous embrasse bien tendrement.

De…, ce 13 août 17…



  1. C’est le même dont il est question dans les lettres de madame de Merteuil.