Les Stances (Jean Moréas)/53

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Les StancesSociété du Mercure de France (p. 115-118).

LE QUATRIÈME LIVRE DES STANCES


I


Le coq chante là-bas ; un faible jour tranquille
Blanchit autour de moi ;
Une dernière flamme aux portes de la ville
Brille au mur de l’octroi.

Ô mon second berceau, Paris, tu dors encore
Quand je suis éveillé
Et que j’entends le pouls de mon grand cœur sonore
Sombre et dépareillé.


Que veut-il, que veut-il, ce cœur ? malgré la cendre
Du temps, malgré les maux,
Pense-t-il reverdir, comme la tige tendre
Se couvre de rameaux ?