Lettres de Jules Laforgue/Notes

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Lettres. — II (1883-1887)
Texte établi par G. Jean-Aubry, Mercure de France (Œuvres complètes de Jules Laforgue. Tome Vp. 217-223).

NOTES

Les cent cinquante-trois lettres de Jules Laforgue qui figurent dans ce recueil ont été soit empruntées à des recueils précédents ou à des revues disparues, soit copiées sur les manuscrits qui nous ont été remis.

On trouvera ici le détail de ces diverses sources.

34 lettres à Charles Ephrussi (1881-1887). — Vingt-deux d’entre elles ont paru dans la Revue Blanche (1er, 15 septembre et 1er octobre 1896) :
9 lettres, numérotées I à IX, sous le titre Lettres de Jules Laforgue à M*** (1881-1882) (Revue Blanche, t. XI, no 78, p. 219 à 228).
5 lettres, numérotées X à XIV, sous le titre Lettres de Jules Laforgue à M*** (Allemagne 1882) (Revue Blanche, t. XI, no 79, p. 271 à 276).
8 lettres, numérotées XV à XXII, sous le même titre (Revue Blanche, t. XI, no 80, p. 313 à 320).
Ces lettres furent publiées ensuite dans le volume Mélanges Posthumes (Mercure de France, 1903) sous le titre Lettres à M. Ephrussi (1881-1882) (à l’exception des lettres I, II et XIV de la Revue Blanche, sans qu’on puisse s’en expliquer la raison). Ces trois lettres figurent ici sous les numéros III, V, et XXVII, avec, en outre :
12 lettres inédites (du 26 février 1883 au 22 juillet 1887) dont les copies nous ont été remises par M. Félix Fénéon.
58 lettres à M. Charles Henry (1881-1886).
51 lettres (du 30 novembre 1881 au 4 octobre 1886) parurent sous le titre « Lettres inédites de Jules Laforgue à un de ses amis (1881-1886) » dans l’Art Moderne de Bruxelles, hebdomadairement à partir du 4 décembre 1887, par les soins de M. Félix Fénéon, qui y ajouta quelques notes et projetait d’en faire un tirage à part, dont il nous a transmis les épreuves : elles se composaient de 48 pages mises en page (lettres I à XXV de l’Art Moderne), de 2 placards (lettres XXVI à XXX incluses), le reste en copie. La page de titre se lisait ainsi : Lettres inédites — de — Jules Laforgue — à — un de ses amis — (1881-1886) — L’Art Moderne — Bruxelles — 1889. Une réimpression de ces 51 lettres fut faite dans un volume intitulé Exil, Poésie, Spleen (p. 55 à 160) édité par la Connaissance, Paris, 1921. Le texte de cette impression fourmille d’erreurs : dates erronées (14 janvier 1882 au lieu de 4 janvier, par exemple), mots estropiés : L’Art en question pour L’Art de la Mode (p. 86) ; Hermeling pour Memling (p. 86) ; Thiergaten pour Thiergarten, (p. 91) ; J’avais au lieu de J’apaise (p. 95) ; Babelsperg et Hambourg au lieu de Babelsberg et Hombourg (passim) ; le sans-gêne de ses ruines au lieu de le sans-gêne de ses rimes (p. 104) : Arnaud Jean pour Aman-Jean (p. 117) : style familial au lieu de style filial (p. 131) ; sous un monde au lieu de dans un monde (p. 155) : notes démarquées (à quelques exceptions près, les notes sont celles de M. Fénéon dans l’Art Moderne, auxquelles on a ajouté des incorrections et des bévues) ; rectifications fâcheuses (p. 86, on attribue à Lacaussade, en les estropiant, des vers qui sont de Louis Bouilhet, comme le dit avec raison Laforgue lui-même) ; aucune date douteuse n’a été précisée ou corrigée ; des citations tronquées de lettres à Vanier et à Max Klinger, aucune indication de références, etc…
7 lettres inédites dont les copies nous ont été communiquées par M. Félix Fénéon (lettres des 8 août 1883,6 novembre 1883,17 décembre 1883, novembre 1884, avril 1885, juillet 1885, janvier 1886).
12 lettres à Marie Laforgue [Madame Labat] (1881-1887). — Ces 12 lettres furent publiées par les soins de M. Francis Viellé-Griffin dans l’Occident ( janvier-février et mars 1901), puis rééditées dans Mélanges Posthumes (Mercure de France, 1903) sous le titre Lettres à sa sœur (p. 288 à 332).
11 lettres à Mme Mullezer (1882).
6 de ces lettres parurent sous le titre Lettres et Vers dans la Revue Blanche, t. IX, no 52 : p. 110 à 118, 1er août 1895, numérotées de I à VI suivies de deux poèmes La Complainte du petit hypertrophique et Spleen des nuits de juillet. Les lettres III, IV, V, VI figurent sous le titre Lettres à Mme *** dans Mélanges Posthumes (Mercure de France, p. 273 à 285) : mais les lettres I et II de la Revue Blanche n’y figurent pas. Ces deux lettres ont été reproduites dans Exil, Poésie, Spleen, p. 23 et 25, (La Connaissance, 1921) avec
5 lettres inédites (du 23 janvier, du 6 avril, de Coblentz, lundi, juin, du 18 juillet et du 19 août 1882), sous le titre Lettres à un poète. Les mêmes remarques s’appliquent à cette édition des lettres à Mme Mullezer aussi bien qu’à celles du même volume adressées à M. Charles Henry (Rentzon et Ainda, pour Bentzon et Ouida, p. 22 ; Hambourg pour Hombourg, p. 26. — « La vie m’a appris à être très peu fort, au lieu de très peu fat (p. 21) (Augustin au lieu d’Augustus (p. 30), etc.).
1 lettre à une dame (1883). — Inédite : copie communiquée par M. F. Fénéon.
2 lettres à Émile Laforgue (1885-1886). — Ces deux lettres, inédites, nous ont été communiquées en manuscrit par Mme G. Labat, née Marie Laforgue.
4 lettres à Max Klinger (1883-1884). — Ces quatre lettres furent d’abord publiées dans la Cravache parisienne, du samedi 8 septembre 1882.
3 lettres à Théophile Ysaye (1885-1886). — Les manuscrits de ces trois lettres ne nous sont pas parvenus : nous en avons trouvé le texte traduit en allemand en tête de Sagenhafte Sinnspiele, traduction allemande des Moralités Légendaires par M. Paul Wiegler, Axel Junker Verlag, Stuttgart, 1905. Force a été de les retraduire en français. La traduction en est due à M. François Ruchon de Genève. Les deux dernières de ces lettres figuraient déjà p. lxxxiii et lxxxvi de l’Introduction à Berlin, la Cour et la Ville.
5 lettres à Léon Vanier (1885). — De ces cinq lettres, trois ont été publiées fragmentairement dans l’Art Moderne de Bruxelles, les deux dernières nous furent communiquées en copie par M. Félix Fénéon.
1 lettre à Léo Trézenik [Mostrailles] (1885). — Elle parut dans le numéro du 4 octobre 1885 de la revue Lutèce.
1 lettre à M. Félix Fénéon (1886). — Comnumiquée par le destinataire.
5 lettres à Teodor de Wyzewa (1887). — Ces cinq lettres ou cartes postales inédites nous ont été remises en manuscrit par le destinataire lui-même, peu avant sa mort.

Avec les lettres de Jules Laforgue Teodor de Wyzewa nous remit ce billet de Mme Jules Laforgue, par télégramme daté du 5 décembre 1887 (trois mois et demi après la mort de son mari) et adressé à : M. de Wyzewa, aux soins de M. Dujardin, 11, rue de la Chaussée-d’Antin.

Dear Sir,
Should I be troubling you much if I were to ask you to call on me sometime to-morrow. I am leaving for Mentone, on the evening of Tuesday and have before I go a kindness to beg you relative to my husband’s papers. If you send a line to my hôtel I will be in at any time you mention.
Believe me
truly yours
Leah Laforgue.
Hôtel de Londres et Milan
8, rue Saint-Hyacinthe-Saint-Honoré.

Monday.

Quelques mois après ce rendez-vous qu’elle demandait à Teodor de Wyzewa pour l’entretenir du sort des œuvres posthumes de son mari, Mme Jules Laforgue mourait elle-même à Menton, au cours de l’année 1888.


15 lettres à M. Édouard Dujardin (1886-1887). — Les quinze lettres et cartes postales adressées par Jules Laforgue à M. Édouard Dujardin ont été publiées par celui-ci dans le numéro de mai 1923 des Cahiers Idéalistes, p. 67-72.
1 lettre à M. Xavier Perreau (1887). — Ce dernier billet de Jules Laforgue a été publié dans le même numéro des Cahiers Idéalistes, p. 76.
G. J. A.