Livre:Alméras - Avant la gloire, sér2, 1903.djvu
Titre | Avant la gloire : leurs débuts |
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Volume | Deuxième Série |
Auteur | Henri d’Alméras |
Maison d’édition | Société française d’imprimerie et de librairie (Nouvelles bibliothèque littéraire) |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1903 |
Bibliothèque | Internet Archive |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série | 1, 2 |
Pages
Le poète du lycée Saint-Louis. — L’ Ode à Béranger et le Sonnet à la Vierge. — Employé à la Préfecture de la Seine. —Collaboration avec Jules Vallès dans la Chronique parisienne. — La Presse théâtrale de Giaccomelli. — Le Charivari. — Le Nain jaune, — Du Figaro au Soleil et du Soleil au Figaro. — Les Millaudnaires. — Le premier numéro de la Lanterne 1
Débuts dans la Revue du Cher. — Premiers vers. (D’après des renseignements qui m’ont été donnés au dernier moment, la pièce l'Abeille, reproduite à la p. 39, a été attribuée à tort par le Magasin littéraire à Philibert Audebrand. Elle est de Philibert Soupe, plus tard professeur à la Faculté des lettres de Lyon. Philibert Audebrand faisait alors des vers en prose. En voici un spécimen :
La Sentinelle de Pompéi
Celui qui va en pèlerinage dans ce pays enchanté
Que Goethe appelle la terre des orangers.
Court de Gènes à Rome, de Rome à Florence,
De Florence à Venise, puis à Naples.
Là, auprès du laurier de Virgile,
Il se dit : « 11 faut pourtant visiter Pompéi. »
Pompéi est une ville sans pareille,
Elle est aussi morte que Ninive,
Elle est aussi vivante que Paris.
s’y rend et, près de la porte,
On lui montre une armure complète.
Des sons se font entendre sur le métal.
— Qu’est-ce ?demande-t-il avec effroi.
— Monsieur, c’est la sentinelle de la ville,
Le squelette du soldat qui montait la garde.
Voilà dix-huit siècles qu’il est dans cette enveloppée de fer.
— Qui sait si son âme, n’ayant pas d’issue,
N’y est pas demeurée vivante ?
En tout cas, cette armure parle en passant,
— Tu le vois : tout naît pour mourir,
Et tout meurt pour renaître.
Saluez ce mort immortel.
Ces vers en prose, qui ont paru dans la Mode en 1835, ne modifient en rien le jugement que j’avais porté, d’après l’ Abeille, sur les facultés poétiques de Philibert Audebrand). — Rédacteur en chef du Tam-Tam, — Le Corsaire et la physionomie des débats parlementaires. — Alexandre Dumas et le Mousquetaire, — La dame aux volubilis. — La Gazette de Paris et Dollingen. — L'Âne savant et les jeunes talents privés de débouchés. — Le dîner du Pluvier 36
Le groupe des Écoles. — Un Bleu. — À Sainte-Pélagie. — L’attentat du 8 septembre 1855. — Évasion de Lambessa. — Les souliers de Petremann. — Le Roman d’une conspiration. — Ranc et la Commune. — Condamnation à mort. — En Belgique. — La République française 54
À l’Hôtel de Ville. — La Reine Vierge. — La chronique musicale de la Revue internationale. — Le Tour du Monde parisien. — La littérature aquatique. — Les réunions chez Jules Levallois et la dernière figue de Cléopâtre. — Henry Maret pendant la Commune. — Le Combat. — Félix Pyat. — Après la Commune 74
De l'Indépendance parisienne au Diogène. —Trappeur dans l’île de Bougival. — Commis au Ministère de l’Intérieur. — Duel avec Rochefort. —Le polémiste du Pays. — Lullier. — Duel avec Lissagaray. — Pendant la guerre 91
Un commis honoraire à la préfecture de la Seine. — Le Moniteur du Bâtiment. — Une journée de Pick de l’Isère. — Henri Lasserre et le Contemporain, — La Chronique illustrée. — Le portrait d’Émile de Girardin. — À la Liberté, — Le voyage de six écrevisses. — La recommandation de Veuillot et le jugement de Villemessant. — Drumont et Marchal de Bussy. — Un numéro de l'lnflexible et un numéro du Diable à quatre, — Le Bien public pendant la Commune. — Le salon de Mario Proth. — Je déjeune à midi. — Drumont historien. — La France Juive 109
Le delirium scenicum, — Un élève de Francisque Sarcey. — Joué à dix-neuf ans. —L'Amie, — Banville et le Comité du Théâtre-Français. — Hommage à Molière. — Les poésies patriotiques. — Séparés de corps. —Candidat de Flaubert. — La première de Le Nom. — Mauvaise volonté de la critique. — L’homme des ours et des fours 139
Le Travail et la Jeune France, — Voyage social et démocratique aux États-Unis. — De la médecine à la politique. — La naïveté montmartroise. — Le 18 mars 1871. L’assassinat des généraux Lecomte et Clément Thomas. — Arrivé trop tard. — Le président du conseil municipal et le député de XVIIIe arrondissement. — Un talent de démolisseur 160
Les salons de Talexy. — La Chanson des Gabiers. — Histoire du Théâtre-Historique. — La poésie d*un camelot. — Onze jours de siège. — Nadar et la théorie du plus lourd que l’air. — Un voyage en ballon. — L’éditeur Hetzel. Cinq semaines en ballon. Les origines du roman fantastico-scientifique de Cyrano de Bergerac à Jules Verne. 188
Le succès et la gloire. — Paul Margueritte çt l’Algérie. — Au Prytanée de la Flèche. — Expéditionnaire du Ministère de l’Instruction publique. — Un essai de pantomime. — Les métamorphoses de Pierrot. — De Dominique Biancolelli à Deburau. — Le Théâtre de Valvins. — Pierrot assassin de sa femme. — Premiers romans réalistes. — L’éditeur Decaux. — Victor Margueritte. — La Chanson de la Mer. — Collaboration. — Histoire du Désastre 208
Un auteur dramatique de huit ans. — Carabin malgré lui. — Les Saynètes. — L'éditeur Monnier. — Un drame lyrique qui rapporte 36 francs. — Le Magasin littéraire. — Cœur de Roi et le roman vendéen. — Écho de Paris. — Les Cornalines 238