Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/102

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— est-ce qu’il croit que je le laisserois ? … allons, allons, menez-moi ; j’avois couru si vîte, qu’en arrivant à la porte, je ne pouvois plus monter l’escalier : on me mène à son lit, il étoit entouré de ses camarades, un chirurgien le saignoit au bras ; j’approche, dès qu’il me voit, il me fixe ; … — vous, vous… ici… c’est vous. — Son sang s’arrêta ; le chirurgien, étonné, lui dit : — qu’avez vous ? prenant sa main, votre pouls n’est pas dans son état naturel. — Et m’appercevant, il ordonna que l’on me fit éloigner ; Maurice eût une foiblesse ; et revenant à lui, il me demanda : — je n’osois… — Le chirurgien me fit appeler, et me regardant en face ; — puisque vous êtes venue, me dit-il, il ne faut plus le quitter, restez avec lui ; il me prit par la main, me fit