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Page:Émilie Toulongeon - Lettres de la Vendée, 1801, I.djvu/140

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bre, me demandant des avis sur ce qui alloit le mieux ; enfin, à midi, Maurice rentra ; nous étions sous les armes pour recevoir la société. Tu me revois, chère cousine, dans l’attitude que j’avois près de toi, que tu appelois, en riant, celle d’une vestale ; toutes les personnes invitées arrivèrent ; c’étoient des dames d’un certain âge, point de demoiselles, un seul jeune homme, qui me parut avoir la prétention de plaire à l’aînée de la maison ; je vis avec plaisir que Maurice étoit bien, et nullement embarrassé ; toutes les dames me saluèrent avec une considération qui m’avertit que l’on savoit mon histoire ; leurs maris sur-tout affectèrent pour Maurice, beaucoup d’honnêteté ; notre hôtesse s’empressoit autour de lui, demandant sans cesse, comment