Mais qui vous prouve la fausseté de ce récit ?
L’innocence de Jeanne. Vous avez pu la juger d’un coup d’œil… vous l’avez vue.
Pardon, madame, mais pour des raisons… des raisons qu’il est inutile de vous dire, je ne puis entendre de sang-froid des propos qui…
Eh ! monsieur, vous n’êtes pas le tuteur de mademoiselle Jeanne.
Non, madame, mais je suis…
Un allié des Clairmont ?
Non, madame.
Un camarade du maréchal ?
Je n’ai pas cet honneur.
Alors, monsieur, de quel droit vous hâtez-vous d’accueillir des soupçons indignes ?
Du droit de ma conscience, madame, qui m’ordonne d’avertir les personnes intéressées.
Monsieur, vous m’effrayez ! Devant qui ai-je eu le malheur de parler ?
Devant l’ami du marquis de Renneville.
Le père d’Hector de Renneville ! Ah ! monsieur, je vous en conjure…
Je connais mon devoir, madame ! Le blason des Renneville doit rester sans tache.