Page:Œuvres complètes de François Villon.djvu/99

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CXVIII.

Si vueil qu’ilz voysent à l’estude ;
Où ? chez maistre Pierre Richer.
Le Donnait est pour eulx trop rude :
Jà ne les y vueil empescher.
Ilz sçauront, je l’ayme plus cher :
Ave salus, tibi decus,
Sans plus grandes lettres chercher :
Tousjours n’ont pas clercs le dessus.

CXIX.

Cecy estudient, et puis ho !
Plus procéder je leur deffens.
Quant d’entendre le grand Credo,
Trop fort il est pour telz enfans.
Mon grant tabard en deux je fendz :
Si vueil que la moictié s’en vende,
Pour eulx en achepter des flans,
Car jeunesse est ung peu friande.

CXX.

Et veuil qu’ilz soyent informez
En meurs, quoy que couste bature ;
Chapperons auront enfermez,
Et les poulces soubz la ceincture ;
Humbles à toute créature ;
Disans: Hen ? Quoy ? Il n’en est rien !
Si diront gens, par adventure :
« Voycy enfans de lieu de bien ! »

CXXI.

Item, à mes pouvres clergeons,
Auxquelz mes titres je resigne,