Page:Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome 3.djvu/279

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée


CCCLXIX
Payan à Robespierre (9 germinal an II)

Au sujet de la pièce de Timoléon de M. J. Chénier. La rcprésentation produirait les plus mauvais effets, les poètes imiteraient Chénier « et nous ne verrions bientôt plus sur le théâtre que des rois honnêtes gens et des républicains modérés ».

(A. N. : F-7/4436 — Courtois, LIII, 211.)


CCCLXX
Deforgues, ministre de la Guerre, à Robespierre (14 germ. an II)

Il proteste contre son arrestation, il n’a vu et connu Danton que pour Robespierre et par lui, il ne l’a jamais vu en particulier, il ne l'a jamais invité à dîner que lorsque Robespierre était lui-même invité. Dans plusieurs occasions, il s’est chargé du rôle pénible de conciliateur. Il demande à Robespierre d'être son garant, il l’a été aux époques les plus intéressantes lie sa carrière publique. Il demande à Robespierre de le faire entendre et juger.

(Papiers inédits, II, 189-193.)


CCCLXXI
Augustin Robespierre à son frère (Nice, 16 germinal an II)

Je reçois la lettre à l’instant de l’expédition d’Oneille ; ma présence y est utile, peut-être même nécessaire. Quoique l’armée d’Italie ne balance pas, comme celle du Nord, les destinées de la République, les nouveaux conjurés ont probablement cherché à y trouver des complices. Il ne faut point négliger de les découvrir et de les frapper. Nous sommes sur nos gardes, nous avons l’œil fixé sur tous les individus. J’aperçois d’ici tous les monstres qui ont médité la ruine de la patrie ; Hébert et adhérents qui sont déjà tombés sous la glaive du peuple ne me paroissent point les chefs de ce nouveau complot, ils n’étoient selon moi que des directeurs prin-