Page:Œuvres complètes de Maximilien de Robespierre, tome 3.djvu/282

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

de l'armée d’Italie. Ce Lafond est intimement lié à ce Marquet que Ricord et moi avons renvoié à Paris, co-rédacteur du Père Duchesne, et qui est à coup sûr le complice et le compagnon d’Hébert. Depuis le départ de Lafond le tribunal va ferme et d’accord, ce qui ne seroit pas possible avec Lafond. Fais finir ce procès, que Lafond ne revienne pas ; que les deux autres reprennent leur poste.

J’ajoute aux noms des patriotes que je t’ai nommés, le citoyen Galmiche, juge à Vesoul, homme probe et à talent, le citoyen Morin, accusateur public du tribunal militaire, le citoyen Buonaparte, général chef de l’artillerie d’un mérite transcendant, ce dernier est Corse, il ne m’offre que la garantie d’un homme de cette nation qui a résisté aux caresses de Paoli, dont les propriétés ont été ravagées par ce traître. Ricord et sa femme l'embrassent. Hoche est arrêté et fait route pour Paris.

(B. N. Collection Morrison, t. V, p. 284-285. — Hamel, t. III, p. 434.)


CCCLXXII
Lucile Desmoulins à Robespierre (sans date)

Elle défend Camille Desmoulins. « Robespierre, pourras-tu bien accomplir les funestes projets que t’ont inspirés sans doute les âmes viles qui t’entourent ? As-tu oublié ces liaisons que Camille ne se rappelle jamais sans attendrissement ?... Quel est donc le crime de mon Camille ?... »

(Lettre restée inachevée et qui ne fut pas portée à Robespierre. — Matton : Correspondance inédite de Camille Desmoulins, p. 217).


CCCLXXIII
Mme Duplessis à Robespierre (sans date)

Elle implore Robespierre en faveur de Lucile qui va être conduite à l’échafaud.

(Matton, lbid., p. 238).