Page:Œuvres complètes de Platon (Chambry), tome 1.djvu/507

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NOTES

1. Cf. Eschyle, les Sept contre Thèbes, 720-6 : « J’ai peur que celle qui détruit les maisons, la déesse si peu semblable aux déesses, la prophétesse trop véridique de malheurs, l’Érinys, appelée par les vœux d’un père, n’accomplisse les imprécations courroucées d’Œdipe en démence : c’est à leur perte que ce conflit jette ses fils. » (Traduction de P. Mazon). Ces imprécations ont été rapportées dans le poème de la Thébaïde (Cycli reliquiæ, Didot, p. 587). Cf. aussi Euripide, Phéniciennes, 66-8.

2. Imitation d’Homère, Iliade, 224 : « En allant à deux, l’un voit avant l’autre ce qui les fera réussir. »

3. Archélaos, fils naturel de Perdiccas, s’empara du trône par une série de crimes, comme on peut le voir dans le Gorgias 471 a-c, mais, au dire de Thucydide (II, 100), il administra son royaume excellemment.

4. Les termes entre guillemets sont empruntés à Homère, Odyssée, 1, 32-5, où Zeus dit dans l’assemblée des dieux :

« De quels griefs les mortels ne chargent-ils pas les dieux ! C’est de nous, à les entendre, que viennent leurs maux ; mais c’est par leur démence qu’ils sont frappés plus que ne voulait leur destin. » (Traduction Dufour et Raison.)

5. Ces vers se retrouvent dans l’Anthologie palatine, 10, 108 ; mais l’auteur en est inconnu.

6. Oreste tua sa mère, Clytemnestre, pour venger son père, Agamemnon, qu'elle avait assassiné, et Alcméon, fils d'Amphiaraos et d'Ériphyle, tua sa mère, qui avait engagé son époux à prendre part à la guerre contre Thèbes, où il périt.

7. Les mots entre guillemets sont une citation tirée de l’Antiope, tragédie perdue d’Euripide.

8. Citation tirée du Margitès, poème héroï-comique, que les anciens attribuaient à Homère, et dont il ne nous reste qu’un petit nombre de fragments.

9. C'est assez l’habitude de Platon de rejeter la vraie pensée des poètes pour y substituer une interprétation tout à fait erronée.