Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/132

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

LA FORÊT SACRÉE

féérie
Le Prince, à la Nymphe.
Vierge, ton nom ?


La Nymphe.
Vierge, ton nom ? Je suis la Nymphe des fontaines.

Je ne suis qu’une enfant divine et je frémis
Dans ces bois saccagés par des brises hautaines
Qui blessent sur les lacs mes nénufars amis.
Je ne suis qu’une enfant immortelle et peureuse
Et je me sens captive en mes propres forêts ;