Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/153

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LE MAGASIN DE JOUETS


J e ne me rappelle plus à présent ni le temps, ni le lieu, ni si c’était en rêve… Des hommes et des femmes allaient et venaient sur une longue promenade triste ; j’allais et je venais dans la foule, une foule riche, d’où montaient des parfums de femmes. Et malgré la splendeur douce des fourrures et des velours qui me frôlaient, malgré les rouges sourires des lèvres fraîches, entrevus sous les fines voi-