Page:Œuvres d’Éphraïm Mikhaël (Lemerre, 1890).djvu/229

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L’INSPIRATRICE

I


L orsque le palais neuf fut bâti, lorsque le dernier peintre et le dernier sculpteur se reposèrent — l’œuvre des statues et des fresques étant accomplie, — le duc Tarquin vint parcourir les hautes galeries, suivi de son habituel cortège. Devant lui, douze hérauts d’armes boiteux s’essoufflaient à sonner dans des conques discordantes ; derrière lui, se pressaient en un tumulte puéril les soixante pages de la cour,