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priam opinionem possit, et debeat superiori præcipiend obedire. Non est controversia, quando daretur opinio probabilis ex parte subditi, quòd non teneatur obedire, etiam si contraria sit probabilior : tunc enim licitum est ex supradictis amplecti, quæ sibi gratior fuerit, et ita notavit in præsenti Thomas Sanch. l. 6. in Decal. cap. 3. n. 7. Sayrus....Joan. Sanchez.... Petr. de Navarra.... Neque obstat superiorem tune justè prsecipere, ut tu tenearis obedire ; quia non undequaque juste præcipit, sed probabiliter, ac proinde tu probabiliter solùm obligatus eris obedire et probabiliter deobligatus [p. 45].
III. — HISTOIRE DE JEAN D’ALBA
Extrait des Registres du Greffe criminel du Châtelet de Paris, du 6 Avril 1641 (cité dans les Annales de la Société des soi-disans Jésuites. Paris, 1767. T. III. p. 1021).1
1647. 6 et 8 Avril. Jean d’Alba, âgé de trente-cinq ans, de Hondeneller en Lorraine, le serment pris, dit, qu’il y a quinze ans qu’il a commencé à servir les Jésuites, mais qu’il a fait un voyage à Lorette, et ensuite fut à son pays ; qu’il s’est employé à voir sa Philosophie et Théologie ; qu’il y a deux ans qu’il est rentré au service desdits Peres Jésuites, desquels Peres il a des Lettres qui sont entre les mains de M. Ducoudray, qui font voir qu’ils lui devoient trente écus, que lorsqu’il est rentré à leur service ils lui promirent cent livres de gages : demeure d’accord qu’il a fondu des plats
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1. La 12e Imposture (cf. infra l’introduction à la 16e Provinciale) accuse Pascal d’avoir falsifié les registres du Châtelet ; elle affirme qu’il ne se trouva aucun juge pour suivre l’avis de Monsieur de Montrouge. Pascal n’a pas vu les pièces; il déclare en effet ne con- naître cette anecdote que par ouï-dire, et il y a quelques inexactitudes dans son récit. — Les Annales de la Société des soi-disans Jésuites ont été publiées par l’abbé Gazaignes, dit Philibert, et éditées aux frais du ministre Choiseul.
