Page:Œuvres de Blaise Pascal, XII.djvu/58

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La seconde, qui est sur la troisième page du même feuillet, est ainsi conçue : « Je soussigné, etc., certifie que le présent volume contenant pages, dont il y en a plusieurs en blanc, a été trouvé après la mort de M. Pas cal, mon oncle, parmi ses papiers, et est en partie écrite de sa main et partie qu’il a fait copier au net sur sa minute, lequel volume contient plusieurs pièces imparfaites sur la Grâce et le Concile de Trente, et je l’ai déposé dans la bibliothèque de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, etc.

Paris, ce vingt-cinq septembre mil sept cent onze.

Périer. »

La troisième mentionne encore des originaux : « Je soussigné, etc., certifie que les cahiers compris dans ce volume, qui sont des abrégés de la vie de Jésus-Christ, sont écrits de la main de M. Pascal, mon oncle, et ont été trouvés après sa mort parmi ses papiers, lequel volume j’ai déposé, etc.

Fait le vingt-cinq septembre 1711.

Périer. »

Ces trois attestations indiquent trois volumes, et ce sont trois cahiers aussi que l’abbé Périer avait prêtés à dom Toutée, d’après la lettre du 22 juin 1711 que nous avons déjà eu l’occasion de citer. Les deux derniers ne nous sont pas parvenus tels quels. Quant au premier, il semble avoir été transformé en un volume relié, soit par l’abbé Périer qui le déposait, soit par la bibliothèque de Saint-Germain-des-Prés qui le reçut. Or cette transformation a son importance ; car elle fut, semble-t-il, l’occasion d’un travail singulier, dont la photographie seule pourrait donner une idée suffisante. On a découpé, au