Page:Œuvres de Chapelle et de Bachaumont.djvu/15

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quatre sont terminés en ières, et, par conséquent, aucun éditeur n’a été conduit à le tirer forcément de son crû, comme le fait Saint-Marc un peu plus loin. Ainsi ce vers, qui non seulement se trouve là sans que son absence eût pu être remarquée de personne, mais qui rend la période beaucoup plus naturelle et beaucoup plus complète, avoit été omis par les éditeurs précédents ; cela me paroît constaté.

La fiction continue : Chapelle, en élève manqué de Gassendi, voulant faire un peu de poésie scientifique, se fait raconter par le dieu comment la Garonne, renforcée de tous ses affluents, offense, par son outrecuidance, Neptune, qui la repousse avec indignation et la fait refluer

Plus de six heures en arrière.

Je commence par le bon texte. Cela est ainsi exprimé dans l’édition de 1732 :

La Garonne  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .
.  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  .  
Sembla le vouloir offenser,
Car d’une orgueilleuse manière
Deux fois Neptune elle pressa,
Qui, comme il a l’humeur altière,
Amèrement s’en courrouça,
Et d’une mine froide et fière
Deux fois si loin la repoussa,
Que cette insolente rivière