Page:Œuvres de Chapelle et de Bachaumont.djvu/207

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Celle1 qui causa la migraine
Dont Jupin crut devenir fou.
Mais encor te faut-il dire où
Nous avons lu l’épître tienne.
Ce fut à la Croix-de-Lorraine2,
Lieu propre à se rompre le cou,
Tant la montée en est vilaine,
Surtout quand, entre chien et loup,

On en sort, chantant Mirdondaine.

Or là nous étions bien neuvaine
De gens valant tous peu ou prou.


rien qu’à faire acheter plus cher les livres. Ce n’est pas que je veuille blâmer les images, car on diroit que je voudrois reprendre les plus beaux endroits de nos ouvrages modernes. » Quoique l’opinion commune soit que le rondeau qu’on vient de lire est de Chapelle, on lui donne pourtant un autre auteur dans le livre intitulé : La vie de Pierre du Bose, ministre du Saint Évangile, enrichie de lettres, harangues, dissertations et autres pièces importantes qui regardent ou la théologie ou les affaires des Églises réformées de France, dont il avoit été long-temps chargé. Roterdam, Leers, 1694, in-8º. À la page 577 commence un recueil de vers grecs, latins et françois, composés par M. du Bose en diverses occasions, avec quelques autres faits à sa louange. Notre rondeau termine ce recueil, sans que l’éditeur donne aucune preuve qu’il soit du sieur du Bose, dont les vers sont bien éloignés d’avoir la finesse et la légèreté de ce petit ouvrage. (S.-Marc.)

1. Pallas.

2. Enseigne d’un célèbre traiteur où Chapelle et plusieurs de ses amis s’assembloient.