Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/142

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Tous mes cinq sens… (108 v°). — Autre balade : Tant grate chievre que mal gist. — Rondel : Jenin l’anemy (109 r°). — Balade : En reagal… — Autre balade : Se j’ayme et sers la belle… — Autre balade : Je congnois bien mousches en let (109 v°). — Une neuvième ballade isolée au fol. 200 v° : ballade contre les mesdisans de la France dont le début est : Rencontré soit des bestes feu gectans. Émile Picot a donné, en 1910, une reproduction en fac-similé du Jardin de Plaisance pour la Société des anciens Textes français. — Dans l’édition donnée par Vérard (Bibl. nat. Rés. Ye 169), on trouve à la fin un certain nombre de feuillets manuscrits copiés sur un ms. du cardinal de Rohan. Ce ms. qui vient d’être signalé en Allemagne va, paraît-il, être publié sous peu. Mais d’après les quelques spécimens qu’en donnent les fragments manuscrits que nous possédons, il n’y a pas lieu, semble-t-il, d’en attendre des améliorations sensibles du texte de Villon.

M. — Ce sigle indique l’édition des œuvres de Villon donnée par Clément Marot en 1533. (Cf. la Bibliographie, no 21.)

O. — Ce ms., fr. 1104, contient les œuvres du duc Charles d’Orléans et de son entourage ; et renferme le Dit de la naissance Marie d’Orleans et « la balade Villon » : Je meurs de soif (sic) auprès de la fontaine (fol. 30a). — Sur l’un des feuillets de garde de ce ms. se trouve transcrit de mémoire, par un contemporain de Villon, la ballade de la grosse Margot que Longnon a publiée dans sa première édition (p. 229-230). Ce ms. qui n’est que la transcription de V analysé plus loin, n’offre, par suite, aucun intérêt particulier au point de vue du texte.

P. — Ce ms., fr. 17 19 de la fin du xve s., se compose de deux parties dont la seconde ne comprend que des ballades dont quinze de Villon. En voici l’énumération : En