Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/167

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Il arrive quelquefois que le texte de Villon présente des gaillardises et même des obscénités. Je n’ai pas pensé devoir les passer sous silence, mais je m’y suis arrêté quand j’ai trouvé utile de le faire ; aucune crudité de langage ne paraissant d’ailleurs choquante, au xve siècle.

Sources. — Ce ne sont, à vrai dire, que des notes, mais dont la dimension exceptionnelle a nécessité une division spéciale. Elles avaient déjà fait l’objet d’articles séparés, antérieurement publiés ailleurs, et se présentent ici avec quelques remaniements.

Glossaire. — Le glossaire a été l’objet d’une attention particulière. Outre la signification propre du mot dans la phrase où il figure, ce dernier, en certains cas, est marqué d’un astérisque renvoyant, dans les Notes, au vers d’où il est extrait et où il est expliqué d’une façon plus large, avec l’apport d’exemples et de citations empruntés aux contemporains ou aux prédécesseurs de Villon.

Table des noms. — Tous les noms propres sont sommairement identifiés et dans la mesure qui cadre avec les allusions des vers où ils interviennent. Les noms de personnes sont imprimés en petites capitales ainsi que les personnifications ; les noms de lieux, les titres d’ouvrages, les désignations d’enseignes sont en italique, comme le

    « On ne peut qu’admirer la sagacité critique avec laquelle le spirituel érudit bourguignon avait — il y a déjà près d’un siècle et demi — constitué d’une façon généralement satisfaisante un des textes les plus difficiles et les plus altères, comme le plus précieux de votre langue. » Revue critique (1867), p. 249.