Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/192

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176 FRANÇOIS VILLON

Non fais, se bien le scet comprendre,

En riens deluy je ne mesdis. 20

Vecy tout le mal que j'en dis :

S'il m'a esté misericors,

Jhesus, le roy de paradis.

Tel luy soit a l'ame et au corps ! 24

IV Et s'este m'a dur et cruel Trop plus que cy ne le raconte. Je vueil que le Dieu éternel Luy soit donc semblable a ce compte ! 28 Et l'Eglise nous dit et compte Que prions pour noz ennemis. Je vous diray : « J'ay tort et honte, Quoy qu'il m'ait fait, a Dieu remis! » 32

V Si prieraypour luy de bon cuer. Par l'ame du bon feu Cotart ! Mais quoy ! ce sera donc par cuer, Car de lire je suis fetart. 36 Prière en feray de Picart ; S'il ne le scet, voise l'aprendre. S'il m'en croit, ains qu'il soit plus tart, A Douai ou a l'Isle en Flandre ! 40

��III. — 19. si bien A ; me scet C ; entendre /. — 21. Vez cy A ; je dis C.

IV. — S'il m'a esté /. — 26. que je ne le .^4 ; que cy je ne C ; Trop que cy ne I. — 28. doncques F. — 3i- Je vous dis que C ; tort ou F. — 32. Tous ses faitz soient a Dieu remis /.

V. — 35. priray A. — 34. Et pour l'ame de feu Cothart A ; Pour CFI. — 57. Prière feray /. — 38. Si ne la scay A ; la scet F. — 40. A Toumav A.

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