Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/211

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LE TESTAMENT I95

XLVi Aussi ces povres flimeletes

Qui vielles sont et n'ont de quoy,

Quant ilz voient ces pucelletes

Emprunter elles a requoy, ,^-j8

Hz demandent a Dieu pour quoy

Si tost naquirent, n'a quel droit.

Nostre Seigneur se taist tout quoy,

Car au tancer il le perdroit. 452

[Les regrets de là belle Heauhiiierc] Advis m'est que j'oy regreter

La belle qui fut hëaulmiere,

Soy jeune fille soushaiter

Et parler en telle manière : 456

« Ha ! viellesse félonne et fiere.

Pour quoy m'as si tost abatue ?

Qui me tient que je ne me fiere,

Et qu'a ce coup je ne me tue ? 460

« Tollu m'as la haulte franchise

Que beaulté m'avoit ordonné

Surclers, marchans et gens d'Eglise :

Car lors il n'estoit homme né 464

Qui tout le sien ne m'eust donné,

Quoy qu'il en fust des repentailles,

XLVi. — Manque dans A. — 44). Et puis ces F; Et ses /. — 446. Qui sont povres F. — 447. Et puis ces povres femmelletes F. — 448. En admenez et a /. — 449. Elles F; hé Dieu F ; ha Dieu /. — 450. n'enquierent ne a /. — 451. Tout le monde s'en /. — 452. a tancer C; on le /.

La Vieille e)i regretant le temps de sa jeunesse : litre donne par I; manque dans les inss. et dans Ye 24J. — (i.) — 456. en ceste /. — 457. Ha jeunesse A. — 459. Qui nie tient que ne me crevé F. — 460. Et qu'a ce cop A ; et que a ce /.

(u.) — 461. Tolue CF. — 464. né manque dans A. — 465. m'eust F.

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