Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/225

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LE TESTAMENT 209

Lxvi Pour les révoquer ne le dis.

Et y courust toute ma terre ; De pitié ne suis refroidis Envers le Bastart de la Barre : 764

Parmi ses trois gluyons de ferre, Je luy donne mes vielles nattes ; Bonnes seront pour tenir serre, Et soy soustenir sur ses pattes. 768

Lxvii S'ainsi estoit qu'aucun n'eust pas

Receu les laiz que je luy mande. J'ordonne qu'après mon trespas A mes hoirs en face demande. 772

Mais qui sont ilsPS'onle demande : Moreau, Provins, Robin Turgis. De moy, dictes que je leur mande, Ont eu jusqu'au lit ou je gis. 776

Lxviii Somme, plus ne diray qu'ung mot,

Car commencer vueil a tester : Devant mon clerc Fremin qui m'ot. S'il ne dort, je vueil protester 780

Que n'entens homme détester En ceste présente ordonnance, Et ne la vueil magnifester Si non ou royaume de France. 784

LXVI, — 761. Pour le /; diz AC; dys F; ditz /. — 762. quourusi A. — 763. De pitié je suis A; De pitié me suis respandisi^; me suis /. — 765. feurre C/. — 768. les pattesCF/.

Lxvii. — 769. Et s'ainsi est AF; Et s'ainsy estoit /. — 770. le laiz C; leur mande A ; je commande 1 . — 772. En facent C; on face AI; qui sont ilz on face F; De mes biens une pleine monde I. — jj'i. De par moy F. — 776. Ont jusques au lit F; juc A.

Lxviii. — 779. Fremy A. — 782. Par ceste présente F. — 783. Et ne le AF. — 784. au CFI.

François Villon, — I. 14

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