Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/250

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234 FRANÇOIS VILLON

cxxii Quoy que jeunes et esbatans

Soient, en riens ne me desplaist :

Dedens trente ans ou quarante ans

Bien autres seront, se Dieu plaist. 13 17

Il fait mal qui ne leur complaist ;

Hz sons très beaulx enfans et gens ;

Et qui les bat ne fiert, fol est,

Car enfans si deviennent gens. 1321

cxxiii Les bources des Dix et Huit Clers ' Auront ; je m'y vueil traveillier : Pas ilz ne dorment comme loirs Qui trois mois sont sans resveillier. 1325

Au fort, triste est le sommeillier Qui fait aisier jeune en jeunesse. Tant qu'en fin lui faille veillier. Quant reposer deust en viellesse- 1329

cxxiv Si en escrips au collateur

Lettres semblables et pareilles :

Or prient pour leur bienfacteur.

Ou qu'on leur tire les oreilles. 1333

Aucunes gens ont grans merveilles

Que tant m'encline vers ces deux ;

Mais, foy que doy festes et veilles,

Oncques ne vy les mères d'eulx ! i337

cxxii. — 1 5 14. jeunes ou C. — 1315- en riens il ne m'en plaist C ; ne m'en desplaist F. — 1317. si Dieu AI. — 1318. Il fait qui ne/.

cxxiii. — 1322. Les bourses des XVIII AF ; Les bources des dix huit CI. — 1325. Qui sont troys mois F. — 1327. Qui fait jeune cuer en A ; Qui fait oisel jeune en F.

cxxiv. — 1330. Si en rescry ^ ; Sy en rescriptz C ; au collecteur F. — 1331. semblables ou ^. — 1332. bienfaicteur CI; leurs bienfaic- teurs F.

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