Page:Œuvres de François Villon Thuasne 1923.djvu/258

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242 FRANÇOIS VILLON

Tout leur mathon, ne toute leur potée, 1487

Ne prise ung ail, je le dy sans noysier.

S'ilz se vantent couchier soubz le rosier,

Lequel vault mieulx ? Lit costoyé de chaise ?

Qu'en dites vous ? Faut il a ce musier ?

Il n'est trésor que de vivre a son aise. 1492

De gros pain bis vivent, d'orge, d'avoine,

Et boivent eaue tout au long de l'année.

Tous les oyseaulx d'icy en Babiloine

A telescot une seule journée

Ne me tendroient, non une matinée. 1497

Or s'esbate, de par Dieu, Franc Gontier,

Helaine o luy, soubz le bel aiglentier :

Se bien leur est, cause n'ay qu'il me poise ;

Mais, quoy que soit du laboureux mestier.

Il n'est trésor que de vivre a son aise. 1502

Prince, jugiez, pour tous nous accorder. Quant est de moy, mais qu'a nul n'en 'desplaise, Petit enfant, j'ay ouy recorder : Il n'est trésor que de vivre a son aise. 1506

cxxxiv Item, pour ce que scet sa Bible Ma damoiselle de Bruieres,

��1487. maton et A ; ne toute leur mathee /. — 1489. Sy se C ; Si en vont ilz /. — 1 491, ad ce C ; nuiser A.

III. — Manque dans F. — 1493. orge et avoyne A. — 1495. oyseaux de cy C. — 1496. tel estât A ; tel escolle C.

[Envoi.] — Manque dans AF. — 1505. juge C; tost C. — 1504. Quant esta /; nul ne /.

cxxxiv. — 1507. bille C ; bile F. — 1508. Madamoiselle des C.

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