propre terre}[1] et semblablement dans ses éléments, etc., etc. Comme vous le comprendrez par la lecture de ce qui suit.
bordons le principe de l’étude du firmament.
Touchant celui-ci, prêtez attention à la Création
et à la Destination, c’est-à-dire au commencement
et à la fin et à tout ce qui, dans l’intervalle,
doit être accompli ; ceci nous l’enseignons de ce firmament.
Il faut noter, au sujet de ceci, que sept membres
sont placés dans le corps ; ceux-ci ne prennent aucun
aliment ; mais ils se soutiennent en eux-mêmes, à la
manière des sept planètes qui se nourrissent elles-mèmes,
sans qu’aucune tire son aliment ni sa nourriture
d’une autre, ni qu’elle prenne quoi que ce soit de ces
mêmes astres. Considérez cet exemple : La planète
Jupiter est, de sa nature, telle, qu’elle n’a besoin
d’aucun fumier pour la sustentation de son corps. Car
elle a reçu assez de provisions pour elle-même dans
la création. C’est pour la même raison que le foie n’a
pas besoin d’être engraissé par aucun fumier, mais il
conserve sa substance sans aucun limon (cœnum,
Mist). Si vous persistez dans votre objection et si
vous parlez de la digestion du foie, ceci nous fera tordre
de rire (id nos in risum detorquebimus, ) comme si nous
entendions un poète allemand dire des niaiseries au
- ↑ In sein eigen Erden. Le latin est infidèle ici ; et suæ ipsius terræ.