Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome I, 1913.djvu/296

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
260
PARACELSE

parvienne enfin à ce degré extrême. Alors. enfin, il est rejeté et retombe au plus bas (ad ima, ).

De même également, si quelque étoile enserre )[1] et embrase sa partie (pars) en elle ; alors elle ne s’arrête pas[2] tant qu’elle n’est pas montée à son ultime subtilité. Et alors elle engendre ses maladies. Ainsi Mercure est agité (agitur, ) par la chaleur extérieure dans son exaltation, qui n’est pas autre chose que la répulsion (defectio ? ), c’est-à-dire la source des maladies.

Ainsi, comme il a été dit, il existe trois voies ou modes ; l’une apporte la mort subite et ses espèces ; celle-ci est la distillation du mercure. L’autre introduit la goutte des pieds (Podagra), la goutte des mains (Chiragra), l’arthrite (Arthetica) ; celle-là est la précipitation du mercure. La troisième produit la Folie (Mania) et la Frénésie ; c’est la sublimation du mercure. À chacune de ces voies et à leurs diverses espèces, des chapitres spéciaux ont été consacrés dans les livres qui en traitent, et où elles seront plus particulièrement expliquées. Ainsi donc, la matière ultime des choses qui outrepassent (transcendunt) leur grade est multiple : Car diverses sont les substances mercurielles (mercuriales), diverses les fonctions (officia), diverses les parties, et divers les natures, modes et propriétés de toutes celles-ci. Lesquelles, si elles sont conjointes ou coïncident ensemble, engendrent d’ex-

  1. Palthenius traduit : corripiat : quant à la première version latine, elle supprime le mot stern et lit : En montant, si quelque partie est obtenue (adipiscitur).
  2. Last. Palthenius dit : feriatur.