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LIBER PARAMIRUM

et autres semblables, dans les choses naturelles, qui se rapportent véritablement à la Philosophie.

Mais il est important de considérer, en ces choses, que certaines maladies naissent quelquefois, qui, cependant, ne proviennent pas des Éléments, bien qu’elles se trouvent quelque peu semblables à ceux-ci ; comme, par exemple, si le sel est calciné lui-même et est embrasé par une humidité corporelle, d’où il peut advenir, et il advient même, que son Soufre propre, dans lequel il demeure (consistit, ), s’enflamme, tellement que ceci n’advient pas en une manière seulement, comme celle qui est décrite plus haut, mais, en vérité, de bien d’autres manières. Là-dessus, il faut savoir que l’on doit connaître les choses par () leurs signes, et, de cette manière, les discerner toutes. Mais celui qui ne connaît ni ne sait les différences certaines, celui-ci ne discernera pas aisément les signes, comme nous l’expliquerons en temps et lieu, au sujet des discordes intérieures (bella intestina). Prêtez donc votre attention à nos autres livres, non selon leur division (secundum partitionem, ), mais d’une toute autre manière. Et, bien que la désignation du titre soit ; des Trois (de Tribus), c’est-à-dire manières d’agir () soi-même ou d’être fait[1] ; des accidents (de accidentibus, ) : de la fin (de fine, ), cependant, d’autres choses encore doivent être retenues au sujet de ceci, c’est-à-dire au sujet des accidents. Lesquels, vraiment, contiennent en soi l’accident (accidens, zufall) non seulement de la plénitude (), mais encore des Élé-

  1. La traduction de Palthénius a omis cette phrase.