Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/135

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TRAITÉ SIXIÈME


Outre tout ce que nous avons rapporté jusqu’à présent, il se trouve aussi, dans l’homme, plusieurs autres générations de la pierre, qui naissent et se forment en dehors du tartre ; cette génération est semblable à la génération externe[1]. Car, puisque l’homme est le microcosme, en lui sont aussi les générations du monde extérieur[2], avec ses particularités, suivant que la Philosophie le confirme. La génération de ce genre advient dans les hommes ; ainsi ils ne reçoivent pas le calcul du tartre, et leur digestion, séparation, etc., est excellente (proba, ) et le tartre demeure mélangé avec les excréments, et s’éloigne sans le contact de l’esprit du sel. Puis donc qu’il reste encore un autre genre semblable à celui qui a été décrit, non cependant avec le paroxysme ou l’espèce ou la forme, etc., du tartre, mais seulement de génération naturelle, sachez que, puisqu’il y a deux générations, deux essences se trouvent également présentes ici. Le tartre a un paroxysme en lui. Or, celles-ci n’ont pas de paroxysme ; mais il advient alors qu’un paroxysme est excité par la

  1. Forberger dit : à celle des pierres externes.
  2. Forberger dit : majeur.