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LIBER PARAMIRUM

pas dans le poisson. Donc, si autre chose appartient au poisson qu’à l’eau, et à l’eau autre chose qu’au poisson, il est juste, pour cela, que le médecin prête attention à cette similitude, et qu’il sache que l’homme est une semence, et la femme est le champ. Et, bien que la femme soit également une semence, mais par l’homme, elle (la semence) ne reste pas cependant un homme, mais elle devient une femme[1]. Et alors elle s’échappe de la semence[2] et ne doit plus être jugée ensuite selon la semence. Car, de même qu’elle (la femme) était un homme lorsqu’elle était en Adam, de même, lorsqu’elle vint dans les mains[3] du formateur (plastes, ), elle ne resta pas homme et ne restera pas non plus côte d’Adam[4]. C’est pourquoi il doit être ici connu et compris de nous[5], qu’il faut certainement que les femmes soient placées, par le médecin, dans une monarchie particulière, et qu’elles soient considérées, avec une autre Théorie et une autre Physique et que les yeux soient mieux ouverts[6]. Car ils écrivent à tort : tel chapitre traite de la Jaunisse (Icteritia) commune aux hommes et aux femmes. Car c’est une fausse preuve si nous voulons prouver ceci d’après un autre, c’est-à-dire d’après Galien, Avicenne, Rhasis, etc. Nulle

  1. Palthenius a complètement détourné le sens de ce passage ; il dit : l’homme ne reste pas en celle-ci, mais elle passe dans la femme.
  2. 2
  3. Palthenius ajoute : du temps.
  4. Palthenius dit : tirée par les mains.
  5. Gérard Dorn dit : ces deux choses.
  6. Palthenius traduit cette expression par : accuratiore scrutinio.