Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/22

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Bonbast, qu’ont adoptée les Anglais pour désigner un style prétentieux, doit s’appliquer aux versions de Forberger, et nen à cette langue virile, naive et savoureuse, voire largement rabelaisienne, qu’est l’allemand de Paracelse.

Le traité du Tartre a été réimprimé ensuite, en allemand, dans les éditions de Huser, Bücher und Schrifften, Basel, 1589, in-4 ; Strassburg, 1603, in-fo ; Frankfurt, 1603, in-4 ; Strassburg, 1616, in-fo, et, en latin, dans une version nouvelle, dans les éditions de Palthenius, 1603, in-4, et de Tournes, 1568, in-fo.

Huser, qui avait donné les premiers livres comme étant corrigés d’après le manuscrit autographe de Paracelse, ajoute pour celui-ci : ex manuscripto alterius.

Le traité des maladies du Tartre n’a jamais été traduit en aucune autre langue. Une copie manuscrite de ce traité, d’une écriture du XVIe siècle, existe à la Hofbibliothek de Vienne, no 11.115 (Med. 31).

Strunz en a donné une édition moderne en 1903, à léna.

Nous avons eu constamment sous les yeux, pour la présente traduction, les éditions suivantes :

Cöln, 1566, texte allemand ;

Basel, 1575, version latine de Forberger ;

Basel, 1589, texte allemand, édition Huser ;

Strassburg, 1616, texte allemand, édition Huser ;

Frankfurt, 1603, version latine de Palthenius (et Dorn ?) ;

Genève, 1658, version latine de Palthenius (et Dorn ?) (que Bitiskius prétend avoir revue).

Iéna, 1903, édition Strunz.

Les diverses éditions du Liber Paramirum présentant, pour ses cinq parties, une chronologie un peu compliquée, nous croyons utile d’en donner le schéma suivant :