Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/275

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COMMENCEMENT DU
PREMIER LIVRE
DES CHOSES QUI ADVIENNENT À L’HOMME
PAR LA FOI


Ces choses doivent être basées () sur l’enseignement du Christ. Car il est impossible à la raison humaine[1] de les approfondir, car elles proviennent (fleust, ) d’Adam. Mais, puisque cette doctrine a été proposée, elle doit être dirigée puissamment dans la foi[2]. Les forces (virtutes, ) de la foi ne peuvent être approfondies par l’homme, par lui-même. Parce qu’elle (la foi), est, en ceci, la plus haute lumière qui indique la base, ce que nous devons comprendre dans cette foi. Car, de la même manière que Dieu nous a donné une base (), afin d’apprendre dans la médecine corporelle ()[3], et, de même, dans les herbes, dans les pierres, dans le cours du ciel, et autres semblables, et que nous soyons émerveillés,

  1. La version de Forberger dit : laquelle descend d’Adam.
  2. Forberger traduit : la raison doit donc comprendre la doctrine du Christ par une foi très ferme.
  3. Palthenius traduit : afin que nous apprenions la médecine naturelle, dans les herbes, les pierres, etc.