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PARACELSE

Page 264, lisez : , au lieu de : ubung. Fait

Page 272, Solatrum. Ce terme est encore cité dans l’Historia Stirpium de Léonard Fuchsius (1542), comme synonyme de Solanum, dont il distingue quatre sortes : la Morelle noire, l’alkekenge, puis le Solanum somniferum et le S. Mortale. Mais cet auteur est postérieur à Paracelse, et il n’est pas certain, par conséquent, qu’il ait employé ce terme dans le même sens que notre auteur. Cette indication nous a été fournie par le Dr Jolivot.

Page 283, ligne ultime, lisez : disaient, au lieu de disent. Fait


Lors de la traduction de notre premier volume, nous avons regretté que les circonstances ne nous aient pas permis de consulter l’édition moderne allemande du Liber Paramirum, donnée en 1904 à léna, par le Dr F. Strunz.

Nous pensions y trouver l’explication de tous les termes obscurs de Paracelse qui avaient, jusqu’alors, résisté à nos investigations, et dont M. Strunz avait dû trouver la clef en mettant à contribution les magnifiques bibliothèques des universités allemandes.

Mais ayant pu, depuis, nous procurer ce volume, nous avons été légèrement déçu. Outre que M. Strunz a rajeuni l’orthographe de Paracelse, de telle sorte que son texte ne peut servir de leçon définitive, il a laissé totalement inexpliqués les termes difficiles tels que Viridellus, Amarissa, Majorana, Flammula, Esula, Solatrum, tandis que nous sommes parvenu à donner à ceux-ci une interprétation valable.

Au chapitre VII de l’Entité des Astres (p. 43 de notre édition), il a cependant essayé une interprétation de la mystérieuse lettre M ; et, sans autre explication, il écrit : Meteoron.

Or ce mot n’a, ici, aucun sens et ne peut servir à interpréter le passage en question. Paracelse n’eut, d’ailleurs, pas fait si grand mystère d’un terme qu’il emploie ouvertement ailleurs ; et notre explication nous paraît plus exacte et plus conforme à l’esprit de Paracelse.