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LIBER PARAMIRUM

(Alabastrum) et autres semblables. Ces choses sont les ultimes matières de l’excrément des choses naturelles. Car tout ce qui brûle contient le Soufre en soi. Si cette chose est réduite en cendres, elle contient du Sel en elle. Si elle fume (effumat, ) elle a du Mercure en elle. Or si elle contient ces trois choses, elle a aussi ses excréments également semblables, non pas ardents (ustilia, ) mais calculeux ; non pas fumants, mais coagulés ; non pas en sel[1], mais en forme consistante. Voici comment vous devez comprendre ceci : si le bois donne de la cendre, la cendre, du sel, et le sel, la pierre, alors sachez ceci, que l’Artisan (Mechanicus) constitue ainsi ceci dans le corps, et manifeste son ultime matière dans le corps. Qui donc, parmi les paysans, voit de l’huile dans le bois ? Personne. Qui donc cherche de l’eau dans la pierre ? Personne, hormis le Médecin seul. Mais, réciproquement, il cherchera également en ceci ce qui n’y est pas afin qu’il y soit, c’est-à-dire le bois dans l’huile et la pierre dans l’eau : Or ceci est la Philosophie subtile acquise (Philosophia adepta sagax).

Puis donc qu’on a compris qu’il existe quatre genres de celles-ci[2] : Calculus, Arena, Bolus et Viscus, il est nécessaire de chercher ces quatre choses dans le corps, c’est-à-dire dans la nourriture. Car la nourriture est le corps. Donc, si elles entrent dans le corps, elles naissent là même, selon[3] l’esprit qui est

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  2. En marge on lit : quatre genres de maladies du Tartre.
  3. La version de Palthenius ajoute : operatur.