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LIBER PARAMIRUM

d’erreurs sont commises dans la nature vulcanique[1], par lesquelles erreurs l’ultime matière n’est pas réduite par la voie véritable.

Il est beaucoup de choses qui putréfient, sans que ce soit cependant la voie de l’ultime matière, mais c’est, au contraire, une véritable aberration. C’est parce que ce n’est point la chaleur du corps qui accomplit ceci, mais l’Esprit du Sel. Or, quel est celui-ci, le philosophe seul le sait et non point le médecin. Donc, puisque la philosophie enseigne ces choses auxquelles le médecin lui-même est obligé aussi d’acquiescer, je les omets ici, pour cette raison, et je passe outre, pour traiter de la séparation[2], et comment elle s’accomplit dans les choses suivantes, et comment, par elle, naissent les divers genres de Tartre, et comment il est réduit ensuite par l’Esprit du Sel, et celui-ci également.

En principe, tout ce que nous mangeons et ce que nous buvons est reçu par notre bouche. Or, la bouche ne retient ceci pas autrement qu’un entonnoir (infundibulum, ), dans lequel tout ce que l’on verse coule dans le tonneau placé au-dessous. Ce passage (permeatio, ) qui est fait par la bouche n’est pas stérile (inanis, ) ; mais elle (la bouche) retient aussi un tartre, parce que, dans


    derselben ultima materia zu bringen wil (viae) seind, die do faulen, etc. Forberger a traduit : qui hanc potestatem habet segregandi, par aliam viam, quæ ad ultimam materiam cibi non pertinent, sed putrida sunt, etc. Huser a placé un alinéa après zu bringen.

  1. In der Vulcanischen arth. Palthenius traduit : dans l’art vulcanique. Ceci est omis dans l’édition de 1566.
  2. Scheidung. Forberger a dit, à tort : de Pœparattone.