Page:Œuvres de Paracelse, trad. Grillot de Givry, tome II, 1914.djvu/73

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TRAITÉ TROISIÈME


Mais maintenant il convient de disserter de l’autre mode de formation du calcul, concernant les excréments de l’urine. C’est ce qui fera l’objet de ce discours. S’il advient donc que la boisson et la nourriture soient purifiées des excréments[1], et ceux-ci envoyés du ventricule au foie, sachez, d’abord, que l’urine est engendrée hors de la région du ventricule, c’est-à-dire que la nourriture est d’abord attirée vers le foie, et que l’urine, ainsi attirée, est séparée de la nourriture dans les veines et méats mésentériques (in venis mesaraicis). Et, à cause de ceci, notez que le foie n’attire rien à lui que ce qui lui appartient, c’est-à-dire ce qui est nourriture. Le reste, c’est-à-dire ce qui est superflu, passe outre et se dirige vers les voies urinaires. Car, de même qu’une pluie tombe goutte à goutte, si elle est engendrée ainsi, et non pas une grande quantité d’eau ensemble, il y a, ici, au contraire, une génération guttale (guttalis generatio, ein tropffende ge-

  1. Que la séparation soit faite, dit la version de Palthenius.