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PARACELSE

naît après un autre. Ici il n’y a nulle autre cause que la première, qui peut être répétée une seconde ou plusieurs fois. D’où l’on doit conclure que le tartre est une maladie étrangère des choses qui croissent, et qui naît de la terre et de ses liqueurs ; et ces liqueurs sont de telle sorte, que, de celles-ci, sont engendrés bolus, lapis, viscus et arena. Et, par conséquent, soit dans les légumes et les céréales (frumenta), ou les herbes (olus), ou le vin, ou l’eau, ou la chair, ils descendent en nous, comme nous l’avons dit, et s’y attachent[1]. Contre cette adhérence, il n’est pas de meilleur secours, ni rien de plus fructueux à opposer, que de prendre du beurre et de l’huile d’olive, comme leur nature en témoigne.

  1. Ansetzen. La version de Palthenius dit : naissent et s’agglomèrent, annascuntur aut agglutinantur.