Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/143

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Les dos où fleurit la pustule,
Couvrant leur peau rouge d’un tulle
Aérien,
Les dandys et les diplomates
Sur leurs faces à teintes mates
Ne montrant rien !

Et ne pouvoir franchir la haie
Des douairières aux yeux d’orfraie
Ou de vautour,
Pour aller dire à son oreille
Petite, nacrée et vermeille,
Un mot d’amour !

Je n’irai pas ! — et ferai mettre
Dans son bouquet un bout de lettre
À l’Opéra.
Par les violettes de Parme
La mauvaise humeur se désarme :
Elle viendra !

J’ai là l’Intermezzo de Heine,
Le Thomas Grain-d’Orge de Taine,
Les deux Goncourt :
Le temps, jusqu’à l’heure où s’achève
Sur l’oreiller l’idée en rêve,
Me sera court.