Page:Œuvres de Théophile Gautier - Poésies, Volume 3, Lemerre, 1890.djvu/207

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Ne me pousse donc pas !

Géronte.
Ne me pousse donc pas !Sac à vin ! brute immonde !

Marinette.
En cet affreux état pendant qu’il vagabonde,
Quelqu’un de ces blondins, hirondelles d’amour
Qui rasent les balcons sur le déclin du jour,
N’aurait qu’à pénétrer jusqu’à votre pupille !

Frontin.
Quelqu’un de ces gaillards de morale facile,
N’aurait qu’à se glisser jusqu’à votre trésor !

Géronte.
Ciel ! que dites-vous là ? Ma pupille ! mon or !
Les galants, les voleurs ! Ah î j’en perdrai la tête !
Je te chasse, brigand !

Champagne.
Je te chasse, brigand !Monsieur, je vous répète
Que…

Géronte.
Que…Pas un mot de plus, ou je t’assomme !

Champagne.
Que… Pas un mot de plus, ou je t’assomme !Au moins,
Rendez-moi mon argent.

Géronte.
Rendez-moi mon argent.Tu n’as pas de témoins :