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Si j’écoule jamais rien de ce que tu dis !
Je t’ai déshérité : de plus, je te maudis !
Valère.
J’aime…
Géronte.
Jeune indécent, quel mot cru sur ma nuque !
Vos impudicités font rougir ma perruque !
Valère.
Oui, j’aime Inez…
Géronte.
Assez ! Si je vous vois encor
Dans ces lieux… Regardez ce jonc à pomme d’or !
Valère s’éloigne. Entre Frontin, qui échange avec
lui un signe d’intelligence.
Valère.
Mon oncle, vous avez des façons violentes.
Géronte.
Décampe ! — J’ai les mains de colère tremblantes.
Valère.
Calmez-vous… je m’en vais. — Maintenant mon destin
Dépend de l’heureux sort des ruses de Frontin.
Scène 10
Frontin,