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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/304

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La Fleur.

Ces messieurs sont venus ?Non pas eux, mais leurs gens.

Le Marquis.

Leurs gens !…

La Fleur.

Leurs gens !…Oui ; ce sont des sergens ;
Et voici, Monsieur, de leur prose,
Et de leurs billets doux.

Le Marquis.

Et de leurs billets doux.Tant mieux.
(il chante.)
Je n’en ai jamais vû. Contentez-vous, mes yeux…

La Fleur.

Chantez ; c’est bien prendre la chose.

Le Marquis, en lui rendant les papiers.

Tiens, fais-en ton profit.

La Fleur.

Tiens, fais-en ton profit.Beau diable de profit !

Le Marquis.

D’ailleurs, chez Arthénice as-tu sçu t’introduire ?

La Fleur.

Plus invisiblement que n’eût fait un Esprit.

Le Marquis.

Comment se porte-t-on ?

La Fleur.

Comment se porte-t-on ?Bien.

Le Marquis.

Comment se porte-t-on ?Bien.Daigne un peu m’instruire.
Comment a-t-on reçu les bijoux ?