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Page:Œuvres de monsieur Nivelle de La Chaussée, 1762, tome 2.djvu/359

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Mad. Argant.

Que me dites-vous là ?

Mr. Argant.

Que me dites-vous là ?N’en doutez nullement.

Mad. Argant.

Qui voudroit s’en charger ?

Mr. Argant.

Qui voudroit s’en charger ?Acceptez seulement.

Mad. Argant, à part.

 
C’est encore un prétexte, une ruse nouvelle,
Pour m’engager toujours, sur ce trompeur espoir,
À retirer ma fille.

Mr. Argant.

À retirer ma fille.Eh ! bien ?

Mad. Argant.

À retirer ma fille.Eh ! bien ?Il faudra voir.
Auriez-vous par hazard quelque parti pour elle ?

Mr. Argant.

Oui.

Mad. Argant.

Oui.J’ai bien de la peine à me l’imaginer.
Est-ce une affaire sûre & prompte à terminer ?

Mr. Argant.

Dès aujourd’hui. (bas à Marianne.)
Dès aujourd’hui. Va dire à Doligni qu’il vienne.