Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/197

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M. Poussy15 permettroit qu’on s’en servît pour d’autres que pour lui.

Si vous me donnez quelque commission, ajoutée à celle que j’ai reçue pour avoir soin de la volatille, il n’y a personne au monde qui s’en acquitte si ponctuellement que moi. Ma guenon devient plus maigre que je ne voudrois ; et sans l’attachement que j’ai auprès d’elle, elle seroit morte il y a longtemps.


À LA MÊME, LE PREMIER JOUR DE L’AN 1683.

Je vous souhaite une heureuse année, quand je ne puis en avoir de bonnes, ni en espérer de longues. C’est une méchante condition, Madame, d’être mal satisfait du présent, et d’avoir tout à craindre de l’avenir : mais je me console de ce malheur, par la pensée que j’ai de me voir bientôt en état de vous servir. Vous savez que vous n’avez point de serviteur si dévoué que moi en ce monde. Mes vers vous apprendront que je ne serai pas moins attaché à vos intérêts


15. Le chat de Mme Mazarin.