Page:Œuvres mêlées 1865 III.djvu/292

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pour décrier les foiblesses et les autres défauts des Dames, sans en excepter les fidèles, que l’auteur de la Satire a voulu favoriser. Si ces Dames-là étoient aussi galantes que celles de Don Quichotte, elles iroient se plaindre à Despréaux, de les avoir épargnées.


LETTRE À MADAME LA DUCHESSE MAZARIN.
(1694.)

C’étoit assez, Madame, de nous priver de votre table, par votre voyage des Bains ; il ne falloit pas m’ôter Galet1, et me réduire à ne pouvoir manger même à mes dépens. M. Villiers, qui est dans une maison enchantée, pourroit s’en passer : cependant il trouve le repas si nécessaire à la vie, qu’il en fait de bons, dans un lieu où le plaisir de la vue pourroit dispenser de celui du goût. Jugez, Madame, si je ne dois pas chercher ce dernier, dans mes appartements, ou j’ai plus affaire d’un cuisinier que de tapissiers et de peintres. J’ai tout perdu


1. Cuisinier de Mme Mazarin.